"Le marché automobile mondial a enregistré une nouvelle baisse des ventes de voitures particulières (VP) de 3,4 %, à 21,8 millions de véhicules au troisième trimestre de cette année", annonce dans un communiqué l'IFP Energie Nouvelle. Le successeur de l'Institut français du pétrole ajoute que "c'est le treizième mois de baisse consécutif des ventes de VP, suite au retournement du marché chinois il y a un an, mais les derniers chiffres de ventes suggèrent une amélioration des conditions de marché avec, en particulier, un marché chinois qui semble avoir cessé son déclin et des marchés américain et européen en légère croissance".
Depuis le début de l'année, les ventes "sont en recul de 5,6 % sous l'effet de l'évolution du marché chinois, en baisse de plus de 10 % par rapport à l'an dernier", précise l'IFP, qui souligne que "la baisse historique des ventes de VP depuis 2018 s'explique principalement par la conjonction de plusieurs facteurs : la mise en place de nouvelles réglementations dans de nombreux pays (sévérisation des normes de rejet de CO2, restrictions de circulation en ville, etc.) ; le ralentissement économique mondial (croissance économique mondiale de 3 % en 2019, soit son rythme le plus lent depuis la crise financière mondiale selon le FMI) ; le déclin de la croissance économique en Chine à 6,0 % au T3 2019 (bien en dessous de la moyenne annuelle de 8 % enregistrée sur la dernière décennie) ; les conséquences des mesures protectionnistes américaines."
En Europe, les ventes ont augmenté de 2,1 points au troisième trimestre, notamment grâce à une accélération en septembre (+11%). Mais finalement, cette augmentation est largement due aux baisses qui avaient été enregistrées précédemment. "Sur les neuf premiers mois de l'année, les ventes sont en baisse de 1,3 %. La baisse est générale sur les principaux marchés régionaux : France (-1,3 %), Italie (-1,6 %), Royaume-Uni (-2,5 %), Espagne (-7,4 %). Seul le marché allemand a mieux résisté, avec des ventes en hausse de +2,5 % ", nous apprend l'IFP.
Finalement, sur le total de l'année les ventes en Europe stagnent. De quoi largement relativiser les promesses de révolution électrique de l'automobile.
Depuis le début de l'année, les ventes "sont en recul de 5,6 % sous l'effet de l'évolution du marché chinois, en baisse de plus de 10 % par rapport à l'an dernier", précise l'IFP, qui souligne que "la baisse historique des ventes de VP depuis 2018 s'explique principalement par la conjonction de plusieurs facteurs : la mise en place de nouvelles réglementations dans de nombreux pays (sévérisation des normes de rejet de CO2, restrictions de circulation en ville, etc.) ; le ralentissement économique mondial (croissance économique mondiale de 3 % en 2019, soit son rythme le plus lent depuis la crise financière mondiale selon le FMI) ; le déclin de la croissance économique en Chine à 6,0 % au T3 2019 (bien en dessous de la moyenne annuelle de 8 % enregistrée sur la dernière décennie) ; les conséquences des mesures protectionnistes américaines."
En Europe, les ventes ont augmenté de 2,1 points au troisième trimestre, notamment grâce à une accélération en septembre (+11%). Mais finalement, cette augmentation est largement due aux baisses qui avaient été enregistrées précédemment. "Sur les neuf premiers mois de l'année, les ventes sont en baisse de 1,3 %. La baisse est générale sur les principaux marchés régionaux : France (-1,3 %), Italie (-1,6 %), Royaume-Uni (-2,5 %), Espagne (-7,4 %). Seul le marché allemand a mieux résisté, avec des ventes en hausse de +2,5 % ", nous apprend l'IFP.
Finalement, sur le total de l'année les ventes en Europe stagnent. De quoi largement relativiser les promesses de révolution électrique de l'automobile.