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Avenir d’Areva, EDF propose de reprendre la filière nucléaire

20/05/2015



Le patron d’EDF, Jean-Bernard Levy a déclaré que l’électricien public était sur le point de proposer à Areva le rachat de l’activité des réacteurs nucléaires. Si l’opération était concrétisée, une filiale autonome d’EDF pourrait être créée afin d’héberger l’activité des 15 000 salariés engagés dans ces activités.



Avenir d’Areva, EDF propose de reprendre la filière nucléaire
Mardi 19 mais, le PDG d’EDF Jean-Bernard Lévy a démontré que les interrogations sur le rôle de l’électricien public français dans le sauvetage d’Areva n’étaient pas de l’ordre du fantasme. Interrogé par Le Figaro et Europe 1 il a expliqué qu’un projet était en cours d’élaboration : « Nous sommes en train de préparer une proposition que j’adresserai dans les jours qui viennent à Philippe Varin pour lui proposer qu’EDF achète l’activité réacteurs. »

« Une filiale dotée d’une autonomie industrielle et de gestion serait créée, dans laquelle EDF serait majoritaire, mais avec des partenaires, français ou étrangers – l’électricien public a fait travailler des avocats pour en valider la faisabilité » ajoute l’Agence France presse.

Le patron d’EDF a affirmé que son groupe avait saisi l’ampleur de l’opération qui, d’après ses propres déclarations, concernerait environ 15 000 salariés Areva engagés dans cette activité nucléaire à travers le monde.

Pendant ce temps à l’Assemblée

La déclaration va d’autant moins plaire aux militants anti-nucléaires, qu’elle a lieu le même jour que l’examen de la loi sur la transition énergétique à l’Assemblée nationale. Les écologistes s’étaient d’ailleurs félicités de la réintroduction dans la proposition du plafonnement de la part du nucléaire.

Si l’activité nucléaire d’Areva passait sous la férule d’EDF, l’électricien français serait propulsé parmi les leaders mondiaux du secteur. Si le projet est dans les tuyaux depuis des semaines, la déclaration de Monsieur Levy a été mal reçue par Areva et l’Etat français qui sont encore en période de réflexion. De fait, quel que soit l’avenir d’Areva et d’EDF, c’est l’Etat qui donnera son accord dans un domaine éminemment politique. « La question de l’avenir d’Areva, de la filière nucléaire, est trop importante pour qu’on se laisse guider par l’émotion  » a ainsi réagi Philippe Varin.






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