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Automobiles, les pays industrialisés soutiennent fiscalement la pollution

Jean Camier
02/10/2014



Une étude de l’OCDE rapporte que la plupart des pays industrialisés mènent une politique fiscale de soutien des automobiles et donc de la pollution. Au total les allègements fiscaux pour les 28 pays étudiés s’élevaient à 26,8 milliards en 2012. Par ailleurs, beaucoup de pays taxent moins le gazole que l’essence.



Automobiles, les pays industrialisés soutiennent fiscalement la pollution
« En soutenant fiscalement les véhicules de société et le gazole, les économies avancées contribuent à la dégradation de l'environnement et de la santé des citoyens en augmentant les émissions de carbone, la congestion automobile et la pollution atmosphérique » commente notre-planete.info en réaction à la publication d’un rapport de l’OCDE.

L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) vient en effet de publier un rapport qui s’intéresse aux politiques fiscales menées sur les véhicules par les pays membres plus l’Afrique du Sud.

28 milliards en 2012

L’étude montre que de manière directe, ces allègements fiscaux représentaient un manque à gagner de 27 milliards d’euros en 2012. « Ainsi, sur 27 pays de l'OCDE et sur l'Afrique du Sud, la fiscalité allégée dont bénéficient les véhicules de société équivaut à une subvention annuelle moyenne par véhicule de 1 600 EUR, avec une fourchette comprise entre 57 EUR au Canada et 2 763 EUR en Belgique (un peu plus de 2 000 EUR pour la France) » souligne le site spécialisé.

Mais, toujours d’après le site notre-planete.info, c’est surtout le coût environnemental qui est élevé. En incitant les automobilistes à utiliser les voitures, les effets seraient nombreux : « , la sous-imposition des véhicules de société dans les pays de l'OCDE aggrave le changement climatique, la pollution atmosphérique locale, les troubles de santé, la congestion automobile et les accidents de la route, pour un coût chiffré à 116 milliards EUR ! »

A l’heure où la plupart des pays industrialisés ont mis la transition énergétique au centre de leurs priorités, l’OCDE souligne l’incohérence persistante entre la politique fiscale et les objectifs politiques. Il apparait cependant évident que le ralentissement économique et ses effets sur le pouvoir d’achat, obligent les pouvoirs publics à mettre en place des alternatives compétitives à la voiture.





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