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Aujourd’hui encore, 40 millions victimes d’esclavage dans le monde

02/12/2020



L’Organisation mondiale du Travail (OIT) assure qu’il y a plus de 40 millions de personnes dans le monde qui sont victimes des nouvelles formes d’esclavage. Travail forcé, servitude pour dettes, traite ou mariages forcés constituent les principales formes retenues par l’organisation.



Creative Commons - Pixabay
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La journée internationale pour l’abolition de l’esclavage le 2 décembre, n’est pas une commémoration. C’est un objectif. « Selon l'Organisation internationale du Travail (OIT), il y a actuellement plus de 40 millions de victimes de l'esclavage moderne dans le monde. L'objectif de la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage (2 décembre) est d'éradiquer les formes contemporaines d'esclavages. L'esclavage moderne est un terme recouvrant plusieurs pratiques telles que le travail forcé, la servitude pour dettes, le mariage forcé et la traite d'êtres humains. Il implique des situations d'exploitation qu'une personne ne peut refuser ou quitter en raison de menaces, de violence, de contraintes ou d'abus de pouvoir » explique le communiqué de l’organisation.

 

On aurait tort de considérer qu’il s’agit d’une façon de communiquer sur de nouvelles dérives, il s’agit bien d’esclavage même si les formes ont considérablement évolué depuis les abolitions successives. Qu’il s’agisse des travailleurs sans papiers ou des pays où le titre de séjour dépend de l’employeur – notamment concernant les employés de maison au Proche et Moyen Orient – on peut dans de nombreux cas parler d’esclavage moderne même si les cas varient considérablement les uns des autres.

 

« Par ailleurs, plus de 150 millions d'enfants sont contraints de travailler. Cela représente plus d'un enfant sur 10 dans le monde. L'OIT a adopté un nouveau protocole juridiquement contraignant destiné à renforcer les efforts mondiaux visant à éliminer le travail forcé, qui est entré en vigueur en novembre 2016 » ajoute le communiqué de l’Organisation internationale du travail. Malheureusement, le communiqué de l’OIT n’en dit pas plus sur les méthodes utilisées pour atteindre ce chiffre de 40 millions de victimes, ni les pays les plus concernés. D’autant que dans ce domaine, les législations mais surtout les contrôles sont clés tant pour évaluer la situation que pour sanctionner les esclavagistes modernes. 







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