Le 29 octobre 2010, les parties prenantes de la Convention sur la diversité biologique étaient parvenues à un consensus inédit : à Nagoya, 190 pays (à l’exception notable des États-Unis) s’étaient accordés sur une série de mesures dont l’application est prévue jusqu’en 2020. Malgré son caractère non contraignant, l’accord de Nagoya sur la biodiversité avait néanmoins obtenu l’engagement des États signataires sur une vingtaine d’objectifs.
Ces objectifs, dits cibles d’Aïchi, sont au nombre de vingt et comprennent notamment la réduction progressive des subventions allant à des activités néfastes pour l’environnement. On y trouve également l’extension des zones et surfaces protégées ainsi que la gestion durable des espaces agricoles, d’aquaculture et de sylviculture. Deux ans après la convention de Nagoya toutefois, le panorama de la biodiversité est toujours bien inquiétant.
Depuis 2010, la communauté scientifique et la société se sont beaucoup mobilisées sur le sujet. Les constats effectués depuis l’adoption de l’accord de Nagoya demeurent toutefois bien sombres. D’après le rapport Planète Vivante éditée par le WWF en mai 2012, la biodiversité aurait ainsi reculé de 30 % depuis 1970. L’accroissement du nombre d’espèces menacées apparaît comme une tendance de fond.
Auparavant, des scientifiques avaient également tiré la sonnette d’alarme constatant l’ampleur de ce phénomène provoqué par l’activité humaine. Stephen Hubbel et He FangLiang, deux chercheurs de l’Université de Californie et de l’Université Sun Yat-Sen, avaient en effet réalisé une contre-expertise en 2011 montrant que le rythme du recul de la biodiversité avait été surestimé, mais qu’elle se poursuivait à un rythme soutenu et constant depuis le début du siècle. Ces tendances soulignent l’absolue nécessité d’une action coordonnée mondialement.
En octobre 2012, la conférence de l’ONU a été organisée à Hyderabad avec l’objectif de dresser un premier bilan de l’état de la biodiversité, deux ans après la signature de l’accord de Nagoya. Soucieux d’intensifier les efforts initiés en 2010, les participants de l’évènement d’Hyderabad se sont accordés pour signer un accord le 20 octobre 2012. Celui ci prévoit notamment la multiplication par deux des aides destinés à la protection de la biodiversité et l’introduction de nouvelle possibilité d’identification de zones et milieux marins sensibles. La lettre de cet accord a été approuvée par plus de 80 ministres et représentants de gouvernement présents à la conférence. En 2012 s’ouvre ainsi un nouvel épisode de la lutte mondiale contre le déclin de la biodiversité.
Ces objectifs, dits cibles d’Aïchi, sont au nombre de vingt et comprennent notamment la réduction progressive des subventions allant à des activités néfastes pour l’environnement. On y trouve également l’extension des zones et surfaces protégées ainsi que la gestion durable des espaces agricoles, d’aquaculture et de sylviculture. Deux ans après la convention de Nagoya toutefois, le panorama de la biodiversité est toujours bien inquiétant.
Depuis 2010, la communauté scientifique et la société se sont beaucoup mobilisées sur le sujet. Les constats effectués depuis l’adoption de l’accord de Nagoya demeurent toutefois bien sombres. D’après le rapport Planète Vivante éditée par le WWF en mai 2012, la biodiversité aurait ainsi reculé de 30 % depuis 1970. L’accroissement du nombre d’espèces menacées apparaît comme une tendance de fond.
Auparavant, des scientifiques avaient également tiré la sonnette d’alarme constatant l’ampleur de ce phénomène provoqué par l’activité humaine. Stephen Hubbel et He FangLiang, deux chercheurs de l’Université de Californie et de l’Université Sun Yat-Sen, avaient en effet réalisé une contre-expertise en 2011 montrant que le rythme du recul de la biodiversité avait été surestimé, mais qu’elle se poursuivait à un rythme soutenu et constant depuis le début du siècle. Ces tendances soulignent l’absolue nécessité d’une action coordonnée mondialement.
En octobre 2012, la conférence de l’ONU a été organisée à Hyderabad avec l’objectif de dresser un premier bilan de l’état de la biodiversité, deux ans après la signature de l’accord de Nagoya. Soucieux d’intensifier les efforts initiés en 2010, les participants de l’évènement d’Hyderabad se sont accordés pour signer un accord le 20 octobre 2012. Celui ci prévoit notamment la multiplication par deux des aides destinés à la protection de la biodiversité et l’introduction de nouvelle possibilité d’identification de zones et milieux marins sensibles. La lettre de cet accord a été approuvée par plus de 80 ministres et représentants de gouvernement présents à la conférence. En 2012 s’ouvre ainsi un nouvel épisode de la lutte mondiale contre le déclin de la biodiversité.