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9,3 millions de personnes vivent dans les zones les plus concernées par canicules à venir

Sébastien Arnaud
02/09/2022



L’Insee vient de publier une note qui anticipe le nombre de journées et de nuits « anormalement chaudes » qui devraient avoir lieu entre 2021 et 2050. En les comparant avec la période 1976-2005, l’évolution saute aux yeux.



Creative Commons - Pixabay
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Est considérée comme anormalement chaude, une journée ou une nuit avec une température supérieure d’au moins 5°C à la période 1976-2005. Partant de ce principe, l’Insee estime que 9,3 millions de personnes vivent dans des régions de France où les canicules seront les plus fréquentes. « Selon une note publiée par l’Insee mardi 30 août, en partenariat avec Météo-France, une large partie du territoire métropolitain, abritant près de 80 % de la population aujourd’hui, subira entre seize et vingt-neuf journées « anormalement chaudes » en été au cours des trois prochaines décennies (2021-2050), contre moins de seize jours au cours des années 1976-2005. Ces anomalies sont définies par des températures maximales supérieures d’au moins 5 °C à celles de référence » explique Le Monde .
Avec une prévision de plus de vingt jours plus chauds que la normale par été en moyenne, les habitants d’Auvergne-Rhône Alpes, Bourgogne-France-Comté et Occitanie sont les plus touchés. Une séparation claire – avec quelques exceptions – entre les littoraux et le centre de la France se dessine. 

Pour ce qui est des conséquences sur la santé, le principal danger repose sur les fortes chaleurs sans nuits fraiches : « La répétition de journées anormalement chaudes associées à des nuits où les températures restent élevées augmente les risques sanitaires (déshydratation, coups de chaleur, etc.), particulièrement pour les personnes les plus vulnérables. Actuellement, 16 % des personnes de plus de 75 ans et 13 % des enfants de moins de 6 ans résident dans les territoires qui seront les plus exposés en journée. Ces zones abritent également près de 1,2 million de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, habitant parfois dans des logements mal isolés. De plus, elles concentrent de nombreux emplois dans la construction et l’agriculture « dont l’exercice est particulièrement difficile lorsque les températures sont anormales »,ajoute l’Insee » conclue Le Monde.






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