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​Présidentielles, le WWF parle environnement avec Emmanuel Macron

13/02/2017



L’ONG environnementale a commencé sa série d’entretiens sur l’environnement avec les candidats à l’élection présidentielle. Emmanuel Macron est le premier à s’exprimer : il parle de financement de la transition, de bannissement du schiste mais pas de la recherche, de disparition du charbon et baisse progressive du nucléaire.



DR compte Twitter Emmanuel Macron
DR compte Twitter Emmanuel Macron
N’en déplaise à Nicolas Hulot (lire ici notre article), les candidats à l’élection présidentielle sont appelés à s’exprimer en détails sur leur programme environnemental. Pour ceux qui s’intéressent à ces question la série d’entretiens organisés par le WWF avec les candidats est de première importance.

Face au président France de l’ONG, Pascal Canfin, ancien ministre délégué au développement, Emmanuel Macron est revenu sur ses positions dans le domaine en répondant aux questions en direct sur Facebook.

L’ONG a depuis mis en ligne (voir la vidéo ci-dessous) un montage de ses déclarations clés. Dans ce domaine, le candidat ne remet pas en question de plein fouet la politique menée par les responsables du quinquennat auquel il a participé, à l’Elysée puis à Bercy. Il explique ainsi vouloir rester dans le cadre de la loi de transition énergétique. Sur le glyphosate, les OGM ou le gaz de Schiste aussi il se prononce pour la confirmation des interdictions. En revanche, pour les deux derniers il souhaite que la recherche continue. Notamment pour que, dans le cas des OGM, il estime qu’il ne faut pas « laisser ça à des industriels de type Monsanto ou Bayer ». 

A propos du diesel, il estime que la suppression totale d’ici 2025 n’est pas réalisable et aura des conséquences négatives sur les ménages les plus vulnérables. En revanche, il se prononce pour une uniformisation fiscale entre les carburants et l’instauration d’une prime de 1 000 euros pour l’achat d’un véhicule plus récent.

Enfin, sur la question très symbolique du nucléaire aussi il avance une position qui se veut consensuelle. Tout en reconnaissant que la proportion actuelle de 75% du mix énergétique doit être abaissée à 50% d’ici 2025. Par ailleurs il affirme qu’il fermera « toutes les centrales à charbon du territoire au cours des cinq ans à venir. C'est un objectif clair auquel j'associe une politique d'accompagnement pour les industriels et les territoires. »







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