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​Le classement Greenpeace des grandes villes selon la mobilité durable

Sébastien Arnaud
29/06/2018



Greenpeace vient de publier une étude d’évaluation des grandes villes et agglomérations française en fonction des politiques de mobilité durable. Nantes, Paris et Strasbourg sont les mieux notées quand Marseille et Nice sont à la traine sans politique en la matière.



Creative Commons - Pixabay
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Greenpeace France vient de publier une étude sur la mobilité durable des grandes villes du pays. Douze des grandes agglomérations ont été passées au crible en collaboration avec le Réseau action climat (RAC) pour évaluer les politiques misent en place. « Nous avons également réuni les points de vue et analyses d’une vingtaine d’associations locales sur l’action et la dynamique impulsées par leurs élus (ville et/ou métropole) en matière de mobilité durable : des associations de promotion ou de défense des usagers des transports en commun (membres de la Fédération Nationale des Associations d’Usagers de Transports) et des associations de promotion du vélo (pour la plupart membres de la Fédération française des Usagers de la Bicyclette) » explique le communiqué de l’association.
 
Pour l’ONG, pour évaluer l’efficacité d’une démarche d’encouragement de la mobilité durable il faut s’arrêter sur trois critères centraux : renforcement de l’offre de transport en commun, mise en place d’un réseau express vélo, incitations au changement de comportement vers une réduction de l’usage de la voiture individuelle.
 
Parmi les villes les mieux notées, on retrouve Nantes, Grenoble, Paris et Strasbourg. « Certaines villes/agglomérations - notamment Paris et Grenoble - ont déjà affirmé leurs ambitions en matière de restrictions sur les véhicules polluants et doivent les confirmer tout en poursuivant les efforts en matière de développement des alternatives. D’autres villes/agglomérations semblent avoir de bonnes cartes en main pour assumer une sortie des véhicules polluants : par exemple à Strasbourg, où la perception de la dynamique à l’œuvre en matière de développement des alternatives à la voiture individuelle apparaît comme positive, ainsi qu’à Nantes », explique le texte de présentation de l’étude.
 
A l’inverse, du côté des mauvais élèves Nice, Marseille, Rennes et Montpellier se disputent la place de la ville la moins engagée dans le domaine avec aucun plan dédié à ce sujet.






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