4,9% de croissance au troisième trimestre, ce n’est pas assez pour la Chine. « Au premier trimestre, la croissance chinoise avait atteint le niveau extravagant de 18,3 %, comparé au premier trimestre 2020 marqué par la crise du Covid-19. Avec 7,9 % sur un an, la croissance au deuxième trimestre avait fait très bonne figure : la machine à exporter chinoise tournait de nouveau à plein régime. Au troisième, elle s’est enrayée » résume Le Monde.
Cette situation était anticipée par le pays. Alors que le FMI a revu à la baisse de 0,1 point, soit 8% au lieu de 8,1% sa prévision pour 2021, les autorités parlent depuis des mois d’une croissance du PIB de plus de 6%. Mais malgré ces prévisions prudentes, le rêve économique chinois a du plomb dans l’aile. La chute du géant de l’immobilier Evergrande, la pénurie de charbon, la hausse faible de la production industrielle sont autant de signaux faibles qui fissurent les discours officiels.
La solidité du pays est toujours une réalité. Et les réactions très tranquilles du pays ont montré si cela était nécessaire la réalité de son fonctionnement très centralisé. « Mercredi, un autre conglomérat en faillite, HNA, dont la dette se monte à 170 milliards de dollars (147 milliards d’euros), va être démantelé, vraisemblablement en quatre entités. Ses deux principaux dirigeants ont été arrêtés par la police fin septembre. Un avertissement pour les patrons trop endettés. La reprise en main de l’économie par le pouvoir se poursuit sans relâche : le comité permanent de l’Assemblée nationale populaire, qui se réunit pour cinq jours à partir du mardi 19 octobre, pourrait, selon les observateurs, prendre de nouvelles mesures pour contrôler le secteur des technologies, déjà soumis depuis plusieurs mois à de multiples restrictions » poursuite le quotidien français.
Un interventionnisme interprété comme le signe de la fiabilité du pays par les investisseurs étrangers. Entre janvier et aout 114 milliards de dollars ont été investis après 144 milliards pour l’année 2020.
Cette situation était anticipée par le pays. Alors que le FMI a revu à la baisse de 0,1 point, soit 8% au lieu de 8,1% sa prévision pour 2021, les autorités parlent depuis des mois d’une croissance du PIB de plus de 6%. Mais malgré ces prévisions prudentes, le rêve économique chinois a du plomb dans l’aile. La chute du géant de l’immobilier Evergrande, la pénurie de charbon, la hausse faible de la production industrielle sont autant de signaux faibles qui fissurent les discours officiels.
La solidité du pays est toujours une réalité. Et les réactions très tranquilles du pays ont montré si cela était nécessaire la réalité de son fonctionnement très centralisé. « Mercredi, un autre conglomérat en faillite, HNA, dont la dette se monte à 170 milliards de dollars (147 milliards d’euros), va être démantelé, vraisemblablement en quatre entités. Ses deux principaux dirigeants ont été arrêtés par la police fin septembre. Un avertissement pour les patrons trop endettés. La reprise en main de l’économie par le pouvoir se poursuit sans relâche : le comité permanent de l’Assemblée nationale populaire, qui se réunit pour cinq jours à partir du mardi 19 octobre, pourrait, selon les observateurs, prendre de nouvelles mesures pour contrôler le secteur des technologies, déjà soumis depuis plusieurs mois à de multiples restrictions » poursuite le quotidien français.
Un interventionnisme interprété comme le signe de la fiabilité du pays par les investisseurs étrangers. Entre janvier et aout 114 milliards de dollars ont été investis après 144 milliards pour l’année 2020.