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Un plan pour réduire l’empreinte écologique de la Culture

Paolo Garoscio
15/01/2024



Le ministère de la Culture en France s’est lancé un défi de taille : réduire significativement l'empreinte carbone du secteur culturel. Dans un article posté le 15 janvier 2024, le plan est détaillé et l’enjeu de taille : la culture engloutit 70% de la bande passante d'Internet.



Réduire l’empreinte carbone du numérique

« Le numérique représentait déjà 2,5% de l’empreinte carbone française en 2020. Sans inflexion, elle pourrait tripler d’ici à 2050 », souligne le gouvernement dans son communiqué. Pour répondre à cette problématique, il a mis en place un plan d'action pour instaurer une sobriété numérique dans le secteur culturel. Ce plan, piloté par Christine Debray, vise à équilibrer les besoins numériques et l'impact écologique. Parmi les mesures phares, on note la réduction du rythme de renouvellement des équipements informatiques et la suppression de la majorité des imprimantes personnelles.

L'éco-conception des services numériques est une autre pierre angulaire de ce plan. L'objectif est de développer des applications indispensables, mutualiser les besoins et prolonger la durée de vie des services numériques existants. « 80% de l’impact environnemental du numérique sont liés à la fabrication des ordinateurs, moniteurs, téléphones. »

Des actions au plus près des Français

« Parmi les 39 actions initiales, 21 ont déjà été réalisées, et le service du numérique ne cesse de renforcer ce plan en cherchant à maintenir l’équilibre entre numérique à moindre impact écologique et réponse aux besoins légitimes de ses agents », explique le communiqué.

Mais Christine Debray veut aller plus loin, notamment en changeant la manière dont les Français consomment de la culture au format numérique. « Certains souhaitent regarder l’opéra, quand d’autres préfèrent simplement l’écouter. Pour économiser de la bande passante et être moins énergivore, pourquoi ne pas d’abord demander à l’internaute s’il veut ou non visionner la vidéo ? », suggère-t-elle. Ou encore, réduire la qualité de certaines vidéos en fonction du support, comme par exemple lorsqu’elle est regardée sur smartphone. Une vidéo de moindre qualité consommera en effet moins de bande passante… et donc moins d’énergie.






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