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Perturbateurs endocriniens, 34 molécules toxiques dans les cheveux des enfants

Sébastien Arnaud
21/04/2017



Une étude du magazine 60 millions de consommateurs estime qu’en moyenne plus de 34 molécules toxiques sont présentes dans les cheveux des enfants de 10 à 15 ans. Si l’échantillon d’enfants étudié est trop petit pour faire des généralités, les résultats restent alarmants.



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Les échantillons de 43 enfants de 10 à 15 ans ont été étudiés par un laboratoire missionné par 60 millions de consommateurs. Les résultats sont assez inquiétants puisque le magazine révèle qu’en moyenne on retrouve plus de 34 molécules toxiques ou perturbateurs endocriniens dans les cheveux des enfants. Des résultats qui font dire à 60 millions de consommateurs qu’il existe un vrai risque de crise sanitaire.
 
Le choix de cette tranche d’âges ne doit rien au hasard. « Sur les enfants, l'exposition aux perturbateurs endocriniens serait en effet l'origine, notamment, de la puberté précoce de certaines petites filles et de malformations génitales. Selon la définition de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les perturbateurs endocriniens sont des molécules qui altèrent le fonctionnement normal du système hormonal » explique Le Figaro.
 
On retrouve toutes sortes de substances toxiques qui, si des niveaux importants sont atteints, peuvent s’avérer vraiment dangereux pour la santé et provoquer des troubles du développement voire des cancers. « Bisphénols, hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), pesticides, métaux lourds... Au total, le magazine a répertorié six familles de perturbateurs endocriniens dans les cheveux des enfants étudiés. Parmi les bisphénols détectés, une des molécules, le BPA ou bisphénol A, est pourtant interdite en France » continue le journal.
 
Mais l’enquête montre aussi que la variété des produits dangereux est un problème en lui-même et que les conséquences sont très difficilement évaluable. En effet, si l’on connait à peu près les effets de chacune des substances toxiques, le cocktail qu’elles forment est plus mystérieux. Interrogé par 60 Millions de consommateurs, le directeur de l’Irset-Inserm, Bernard Jegou, explique qu’une  « équipe travaille en ce moment afin de vérifier que les effets cocktail peuvent exister dans des tissus humains car, paradoxalement, cela n'a pas encore été fait chez les humains à ce niveau».






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