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Médecins sans frontières atterré par la situation au Maroc

14/09/2023



L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) publie un communiqué soulignant « le niveau de dévastation » causé par le séisme du Marco où une équipe d’urgence s’est rendue.



La situation y est vraiment catastrophique. « Une équipe d'urgence est arrivée au Maroc le 10 septembre pour évaluer la situation et les besoins à la suite du tremblement de terre qui a frappé le centre du pays le vendredi 8 septembre. John Johnson, coordinateur d'urgence pour Médecins Sans Frontières, décrit la situation sur place, les besoins médicaux et l'élan de solidarité qui a suivi cette catastrophe naturelle », rapporte un communiqué de MSF.

Près d’une semaine après le séisme d’une magnitude de 6,8 le bilan est terrible avec plus de 2 000 morts et autant de blessés. Tandis que des disparus encore nombreux font craindre une augmentation du bilan de la catastrophe naturelle. 

« MSF n'est pas opérationnelle au Maroc, mais nous établissons actuellement des contacts avec les autorités locales pour intervenir rapidement afin d'évaluer les besoins et déterminer si notre soutien est nécessaire, a déclaré Michel-Olivier Lacharité, responsable de la cellule des urgences à Paris. Comme pour tous les tremblements de terre, la recherche des personnes ensevelies sous les décombres reste la priorité, et cette phase est souvent assurée par les acteurs locaux. »

 

Le pays entier pleure ses morts mais ce sont les régions du centre du pays qui ont été le plus durement touchés avec des villes et des villages entiers qui sont à terre et des infrastructures inutilisables. « Les voies de communication et d'approvisionnement doivent être rapidement rétablies, afin de permettre l'acheminement des secours depuis l'extérieur des zones touchées », note MSF 

 

« Dans les premiers jours après ce type de catastrophes, il faut soigner les blessés et réaliser rapidement des actes médicaux, notamment des opérations chirurgicales mais aussi restaurer des capacités de dialyse, ce qui peut s'avérer difficile lorsque les capacités sanitaires locales sont réduites par une catastrophe. La distribution de biens de première nécessité et le rétablissement des services de santé sont aussi des priorités », explique le responsable de l’association.






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