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Malgré les scandales, l’huile de palme continue les dégâts

Sébastien Arnaud
20/09/2018



Une enquête de Greenpeace montre que les producteurs locaux d’huile de palme ont changé de discours face aux scandales sur l’huile de palme mais pas de pratique. La déforestation continue à vitesse grand V en Asie.



Creative Commons - Pixabay
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Les dégâts sur la santé et sur la nature de l’huile de palme sont connus du grand public. Les multiples scandales et révélations sur des produits de consommation clé ont favorisé cette situation. Une secousse positive qui a obligé les industriels et entreprises à en parler, même de manière hypocrite. Une enquête de Greenpeace relayée par Le Monde montre en effet que derrière les discours responsables en la matière de certains, les mauvaises pratiques perdurent.

« Colgate-Palmolive, General Mills, Hershey, Kellogg’s, Kraft Heinz, L’Oréal, Mars, Mondelez, Nestlé, PepsiCo, Reckitt Benckiser et Unilever : ces douze grands noms, parmi les vingt groupes passés au crible, se fournissent auprès de 20 sociétés qui contribuent à la dévastation des paysages de l’archipel. Ces dernières sont, selon Greenpeace, à l’origine de la destruction de plus 130 000 hectares de forêts depuis fin 2015. Pire, 40 % des zones rasées (51 600 ha) se trouvent en Papouasie indonésienne, une des régions du monde les plus riches en biodiversité et qui était jusqu’à récemment préservée de la mainmise de l’industrie. La déforestation y sévit à un rythme alarmant. Et encore, le secteur des agrocarburants, en pleine expansion, n’est pas intégré dans ce décompte » expose Le Monde.

L’Indonésie, premier pays au monde à produire l’huile de palme vit un sac de ses forêts à cause de cette industrie. « Non seulement cette malédiction économique dévaste la faune sauvage et la flore luxuriante, mais elle affecte aussi des communautés autochtones et suscite de sérieuses entorses aux droits des travailleurs. Tandis que les immenses feux destinés à dégager le terrain pour l’extension de nouvelles plantations, toujours plus loin dans l’ex-forêt, rendent l’air irrespirable jusque chez les pays voisins » lit-on plus loin.  A ce titre les différentes certifications de responsabilité dans l’exploitation d’huile de palme sont décevantes.

Lire en intégralité l’article sur le site du journal Le Monde






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