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Les mails polluent plus que les avions

02/02/2021



Avec 228 milliards de mails quotidiens et chaque envoi qui consomme autant qu’une ampoule allumée une journée, les mails polluent plus que les avions. Mais l’impact environnemental ne tient finalement qu’aux sources de production de l’énergie.



Creative Commons - Pixabay
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Si toute l’énergie utilisée pour les mails était propre, envoyer un mail n’aurait pas d’impact environnemental. Mais puisque ce n’est pas le cas, la note s’avère salée. « "Un mail part de votre ordinateur et va devoir quitter votre pièce. La première étape consiste donc à aller jusqu’à la box qui consomme de l’énergie, l’équivalent d’un gros réfrigérateur par an. Deuxième étape, le mail se rend sur le serveur de votre fournisseur d’accès. Troisième étape, il passe de votre fournisseur d’accès au fournisseur d’accès de votre correspondant tout en faisant, selon une estimation, la moitié du tour de la Terre pour y arriver même s’il revient à côté de chez vous » explique le directeur de l’Ademe, Fabrice Boissier, cité par LCI.
 
Et la chaine d’infos d’explique que ces besoins en énergie pèsent au final autant qu’une ampoule qui reste allumée une journée : « À l’échelle d’une entreprise de 100 salariés en un an, sachant qu’un salarié français reçoit en moyenne 58 mails par jour et en envoie 33, cela pollue autant que quatorze allers-retours Paris New-York. Autre exemple, 10.000 messages stockés sur une boîte mail pendant un an correspondent à un voyage Paris-Marseille en voiture. Tous les messages ne seraient pourtant pas indispensables. Selon une étude anglaise, au travail, 15% des messages envoyés pourraient être évités : ceux pour accuser réception, ceux pour souhaiter un bon week-end et en première position les mails de remerciements surtout s’ils sont envoyés à une personne près de soi, à laquelle on peut simplement s'adresser oralement. »

En entreprise, hors période de télétravail imposé, les échanges humains peuvent être privilégiés plutôt que des envois irréfléchis. Et de manière générale, la prise de conscience qu’un envoi n’est pas anodin est déjà un bon début. En quelques minutes on peut commencer par se désinscrire de toutes les newsletters ou mails automatiques que l’on reçoit sans jamais les lire.






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