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Le gouvernement ne mise pas sur l’éolien marin

30/11/2018



La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) n’inclus pas de grands projets pours l’éolien marin. Outre le projet actuel de Dunkerque, un seul autre projet est annoncé pour 2020. Une grande déception pour les acteurs de cette filière.



Creative Commons - Pixabay
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Pour atteindre les objectifs de renouvelable, la France ne mise pas sur l’éolien marin. Un simple coup d’œil sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) suffit pour s’en convaincre. « La feuille de route énergétique prévoit de doubler la puissance installée dans l’éolien terrestre, et de quintupler celle du solaire. Mais pour l’éolien offshore, elle se contente de confirmer l’appel d’offres déjà en gestation à Dunkerque, d’en annoncer un autre qui sera attribué en 2020 dans la Manche. Enfin, elle promet la mise en œuvre de nouveaux projets en 2023 et 2024 » résume Le Monde.

Le quotidien rapporte ainsi la déception des professionnels de ce secteur qui espéraient deux fois plus de projets. La filière est d’autant plus inquiète qu’elle estime que l’absence de soutien public va décourager les investisseurs. Le gouvernement a répondu qu’il comprenait les industriel de l’éolien mais a assuré qu’il s’agissait d’engagements « réalistes ». Le ministre de l’Ecologie François de Rugy a par ailleurs assuré que la position de l’Etat pourrait « évoluer dans le futur sur l’augmentation des capacités, si on a une baisse de prix ».

« Alors que la France possède le deuxième gisement d’Europe d’éolien en mer, le pays ne compte aucune éolienne offshore en activité. On en dénombre pourtant près de 4 000 sur le continent, installées dans dix pays. Les appels d’offres lancés en 2011 et 2013 n’ont toujours pas donné naissance aux six parcs prévus au large de la Normandie et de la Bretagne. Encalminés dans des procédures judiciaires et des renégociations tarifaires, les projets ne commenceront à sortir des eaux qu’à partir de 2021, au mieux » rappelle le quotidien. Une situation qui a de quoi décourager les opérateurs économiques qui ont misé sur l’offshore. Pour rappel, l’usine General Electric de Loire Atlantique est partiellement en chômage technique quand l’usine Siemens Gemesa du Havre n’a pas reçu les autorisations nécessaires.






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