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Dans la douleur, l’Assemblé découvre la RSE

Sébastien Arnaud
17/10/2017



Un article de la Chaine Parlementaire s’intéresse aux projets de réformes durables qui sont e cours d’étude à l’Assemblée nationale. Les premières réactions des députés montrent que clairement il y a du travail et que l’institution a du retard dans le domaine de la RSE.



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Le public aussi doit répondre de ses engagements en matière de RSE et de développement durable. Plus encore que le privé, les institutions doivent même s’efforcer d’être admirables en la matière. L’Assemblée étant une grosse machine, un groupe de travail vient d’être lancé avec pour objectif de la réformer vers plus de durable. Intitulé « Le développement durable dans la gestion et le fonctionnement de l'Assemblée », le groupe est là pour faire un vrai travail, contrairement à ce que certains élus pensaient. « Je croyais qu'on s'intéresserait au recyclage du papier... » s’est étonné le député Guy Bricourt, cité par un papier de La Chaine Parlementaire. Un article qui montre qu’en matière de normes environnementales, de développement durable et de RSE, il y a encore du travail.

Le rapporteur, député du Modem Bruno Millienne, affirme à la chaine spécialisée qu’il se lance avec le soutien total du président de l’Assemblée, François de Rugy. Pour lui, il faut aller beaucoup plus loin que les consignes d’utilisation de papier et le recyclage. Dans le privé personne ne se satisfait de ces exigences minimalistes et il n’y a pas de raison pour que l’Assemblée ne suive pas. Ancien cadre supérieur, Millienne affirme qu’il fait viser lla labellisation ISO 26000, référence la plus connue et exigeante en matière de RSE.

Si les axes de développement de la RSE peuvent s’appliquer pour les grands rouages de l’administration de l’Assemblée, de gros progrès peuvent aussi être fait pour améliorer les conditions de travail des collaborateurs des élus. « Henri Cabanel a franchi le pas en 2016. Il est le seul parlementaire à avoir obtenu un label "responsabilité sociétale". Viticulteur de profession, le sénateur socialiste de l'Hérault a eu le déclic quand il a vu un collègue se lancer dans ce chantier. (…) En moins d'un an, il s'est fait accompagner par un cabinet de conseil et a passé les tests. Coût total de l'opération : 6000 euros, puisés dans son enveloppe parlementaire. "Cela pourrait être moins cher si tout le monde s'y mettait", assure le socialiste qui milite pour instituer une "RSÉ", une responsabilité sociétale des élus » raconte la Chaine Parlementaire. Voilà une piste intéressante pour faire parler des élus et de leurs collaborateurs d’une manière plus positive que les soupçons d’emplois fictifs ou les histoires de harcèlement.

Lire ici en intégralité l’article de La Chaine Parlementaire






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