​Automobiles et écologie, pour une approche positive des entreprises

24/06/2015


Petit à petit, tous les constructeurs automobiles font évoluer leur marketing vers les sujets environnementaux. Les communications sont de plus en plus tournées vers les modèles qui polluent le moins. Il est grand temps de soutenir ces démarches sans les suspecter de mauvaise foi. Les militants doivent se souvenir que la plupart des avancées technologiques sont nées de recherches effectuées par les constructeurs.



Sur son site, le constructeur américain Ford a mis en place une page dédiée aux actualités environnementales. On y retrouve des articles sur les nouveaux moteurs développés, le recyclage des épaves Ford ou l’avenir « 100% électrique ».
 
Ford n’est pas isolé, une vraie tendance s’installe chez les constructeurs automobiles. Les émissions de CO2 et l’impact environnemental des voitures est de plus en plus présent dans les stratégies marketing. RSE Magazine l’avait vu avec Audi récemment (notre article). C’est un signe encourageant quand on sait que les entreprises répondent aux besoins et demandes des consommateurs.

Stratégie qu’il faut soutenir

Les messages liés à l’environnement des constructeurs automobiles ne doivent pas être reçus avec la méfiance de certains militants écologistes ou de lutte contre la pollution. En effet, si la voiture est en tête des causes d’émissions de CO2, il est nécessaire de souligner que ce sont les départements de recherche et développement des constructeurs qui investissent dans le développement de moteurs alternatifs.
 
D’un autre côté, il faut aussi souligner que l’arrivée chez quasiment tous les constructeurs d’une démarche RSE et plus particulièrement environnementale, a été rendue possible par le travail des militants qui ont rendus ces sujets incontournables.
 
Si l’on veut permettre le développement de moteurs alternatifs il faut remarquer les avancées dans le domaine. Les moteurs hybrides et électriques sont en effet de plus en plus performants. Plutôt que de culpabiliser les uns ou les autres, la communication positive sur l’engagement des constructeurs et des consommateurs pourraient faire avancer la situation. Elle pourrait permettre d’élargir un peu la part de marché des hybrides et 100 électriques qui aujourd’hui peinent à dépasser la barre des 2,5%.