Un hiver 2014-2015 plutôt normal d’après Météo France

Sébastien Arnaud
13/03/2015


Contrairement à ce qui a d’abord été déclaré par les associations et organismes météorologiques, l’hiver que la France vient de connaitre n’a pas été exceptionnel. Qu’il s’agisse des températures moyennes, de l’ensoleillement ou de l’enneigement, on est proche des moyennes, affirme Météo France.



L’hiver n’a pas été particulièrement chaud finalement. «Hormis fin décembre, le thermomètre a affiché des valeurs plutôt douces pour la saison jusqu'à la mi-janvier, avec très peu de gelées en plaine. La France a ensuite retrouvé des températures hivernales » écrit Météo France. D’où l’intérêt d’attendre la fin de l’hiver avant de publier un bilan.

Si ce communiqué ne remet pas en question le bilan de l’année 2014, où la température moyenne est la plus important depuis que l’on mesure ces données (voir notre article), il est important de relativiser ces chiffres et bilans à répétition.

En effet, continue le communiqué, « la température a été en moyenne proche de la normale sur la majeure partie du pays, légèrement supérieure sur le flanc est, et au-dessous (0.5 °C) dans le Sud-Ouest. Moyennée sur la saison et sur le pays, la température a été supérieure de 0.2 °C à la normale. »

Hiver dans la moyenne haute

« La pluviométrie a été légèrement excédentaire le long des côtes de la Manche, sur le sud de l'Aquitaine et de Midi-Pyrénées, le nord de la Corse ainsi que de la vallée du Rhône au Var. En revanche, les cumuls de précipitations ont été très inférieurs à la normale sur la région Languedoc-Roussillon, avec un déficit proche de 40%. Plusieurs épisodes neigeux se sont produits jusqu'en plaine et les massifs ont bénéficié d'un bon enneigement. Sur l'ensemble de la saison et du pays, la pluviométrie a été conforme à la normale » poursuit Météo France. Au niveau de l’ensoleillement aussi les résultats sont eux aussi « proche de la normale ».

Comme le montre les illustrations de Météo France, l’hiver 2014-2015 n’a pas été exceptionnellement chaud. D’après les données que l’on possède depuis 1901, d’autres années ont connu des écarts chaud-froid du même ordre.