La nature, meilleur remède face aux angoisses et au stress

Sébastien Arnaud
04/03/2020


Il fallait une étude américaine pour confirmer ce que le bon sens dictait : passer du temps dans la nature est bon pour le moral. Dix minutes à contempler la nature, font plus de bien aux 15-30 ans que beaucoup de palabres.



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En reprenant plusieurs études universitaires qui se penchaient sur les bienfaits de la nature sur le mental, des chercheurs de Cornell University ont confirmé ce que le bon sens savait. Passer du temps dans la nature est bon pour la tête. Quatorze travaux qui se penchaient sur les liens entre la nature et le moral de 15-30 ans ont été pris en compte.Ces études avaient été menées au Japon, en Suède et aux Etats-Unis. Elles avaient enregistré des temps de "traitement" (le nombre d'heures et de minutes passées dans la nature) et les changements du bien-être et de la santé mentale avant et après ces séances en extérieur. Elles avaient aussi évalué le bien-être mental des participants en fonction du temps passé en environnement urbain ou naturel. Leurs résultats, repris dans la revue Frontiers in Psychology, ont montré que le fait de passer entre dix et 50 minutes dans un environnement naturel semblait contribuer à une amélioration de l'humeur, de la concentration des étudiants et des marqueurs physiologiques du stress comme la tension et le rythme cardiaque » rapporte La Provence.

Il suffirait même de passer dix minutes dans un lieu de nature pour aller mieux. « En ce qui concerne la limite maximale de 50 minutes pour apprécier les bienfaits du temps passé dans la nature, le co-auteur, Donald Rakow, a expliqué qu'"il n'y a pas de déclin après 50 minutes, mais plutôt que les bienfaits physiologiques et psychologiques rapportés ont tendance à plafonner après cette période."Les chercheurs ont aussi trouvé que les étudiants peuvent simplement rester assis ou marcher dans un environnement naturel pour qu'il ait un effet positif sur leur santé » précise le quotidien local. Le fait qu’il s’agisse de la somme de plusieurs études qui vont dans le même sens pousse les auteurs à encourager les professionnels et accompagnants d’adolescents ou jeunes adultes à prescrire des moments dans la nature. Plutôt que des médicaments, des bols d’air frais quotidien si possible, hebdomadaires sinon.