L’Onu vote pour le « droit à un environnement propre, sain et durable »

05/08/2022


La FIDH se réjouit du vote par l’Assemblée générale des Nations Unies d’une résolution qui reconnait le droit à un environnement propre, sain et durable. « Une décision historique » a estimé la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme.



Creative Commons - Pixabay
Vivre dans un environnement propre est un droit, estime l’ONU. Pour la première fois, l’organisation internationale a voté un texte qui instaure ce principe. « L'Assemblée générale des Nations unies a adopté Le 28 juillet 2022, à majorité écrasante, une résolution visant à reconnaître le droit à un environnement propre, sain et durable à l'échelle globale. Une décision historique pour faire avancer les législations vers une meilleure protection de l'environnement et la responsabilisation des acteur·ices polluant·es. La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) se réjouit de l'adoption de cette nouvelle résolution, tout en continuant à appeler les États et l'Union européenne à se mobiliser massivement sur la protection de l'environnement et des droits humains. En octobre 2021, le Conseil des droits de l'Homme se prononçait en faveur de la reconnaissance du droit à un environnement propre, sain et durable. Fin juillet 2022, c'était au tour de l'Assemblée générale des Nations unies de voter l'adoption de la résolution visant à reconnaître ce même droit » nous apprend la FIDH par communiqué.
 
161 suffrages ont validé contre 8 abstentions ont validé la reconnaissance d’un nouveau droit humain. « Ce vote est l'aboutissement de plusieurs années de combat mené par des milliers de mouvements, de personnes affectées par le changement climatique et d'organisations. Parmi elles, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et ses membres oeuvrent au quotidien et partout dans le monde pour défendre la planète. En septembre 2021, la FIDH a notamment lancé la campagne #SeeYouInCourt qui vise justement à faire reconnaître le droit à un environnement sain au nom des communautés affectées par les entreprises polluantes » poursuit le texte.
 
Il s’agit d’une première étape non contraignante. Mais dans un second temps, cette reconnaissance ouvre la voie à des évolutions des législations nationales et d’un cadre juridique plus protecteur.