Entreprises: salariés heureux, résultats fructueux

08/01/2015


Chaque jour, dans beaucoup de PME, le capital humain apporte beaucoup. Pour une augmentation du chiffre d’affaires rien de mieux que la motivation des salariés, qui s’accompagne dans beaucoup de cas d’une réduction du turnover et d’une baisse des accidents du travail.



Cette prise en compte des motivations des équipes est partie intégrante de la culture d'entreprise développée chez One2Team. « Nous avons créé un groupe de travail dénommé ‘Se sentir bien’ », explique Hervé Laumonier Président de la société One2Team au site chefdentreprise.com. « Piloté par trois représentants de chaque département (produit, R&D, et marketing), il vise à fluidifier l'échange d'informations, ajoute le prédisent. Les salariés sont invités à répondre, de manière anonyme, à un questionnaire dont les résultats sont présentés au cours d'une réunion mensuelle. L'occasion d'exposer l'avancement des projets en cours, dans un cadre plus décontracté. »
 
Un management participatif qui joue à plein sur la marque employeur One2Team, actuellement en phase de recrutement. Une qualité de plus à son actif.
 
Ainsi s'explique le succès croissant d'initiatives comme celles du collectif « J'aime ma boîte ». En 2013, 400 000 sociétés ont invité leurs collaborateurs, le temps d'une journée, à partager des moments de convivialité autour de déjeuners thématiques, d'activités de détente ou d'ateliers photo.

Près de deux salariés sur dix au bord du burn-out

Quasiment deux salariés sur dix (17%) se disent en situation d’épuisement professionnel et plus de trois sur dix (31%) disent être confrontés à ce problème dans leur entourage professionnel, selon une étude publiée le 7 janvier i par l'institut Think pour Great Place to Work.
 
En 2014, le ministère du Travail a un groupe de travail composé d'experts, de médecins et de psychologues de «clarifier ce que recouvre le burn out», et faire des recommandations pour mieux prévenir ce syndrome, sans toutefois traiter des questions de reconnaissance et réparation. Les conclusions de ce groupe de travail n'ont pas encore été publiées. Au début du mois de décembre dernier, une trentaine de députés de la majorité ont demandé de leur côté dans une tribune publiée par le JDD que le burn out soit reconnu comme maladie professionnelle.