D’ici un mois et demi, la liste des candidats à la présidentielle sera définitive

Sébastien Arnaud
24/01/2022


Les candidats à l’élection présidentielle devront être enregistrés par le Conseil constitutionnel début mars. D’ici cette date, la liste des prétendants peut encore évoluer, alors que l’acte de candidature de Emmanuel Macron se fait encore attendre.



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Le 4 mars 2022, les inscriptions officielles des candidats à l’élection présidentielle seront actées. Une fois que le Conseil constitutionnel aura enregistré les noms et vérifié les critères d’admissibilité, les jeux seront faits. Une date qui approche à grand pas alors que des grands changements peuvent toujours avoir lieu. Il faudra alors avoir réuni les 500 signatures d’élus. A gauche déjà où la primaire populaire va avoir lieu mais aussi du côté du chef de l’État qui n’a pas encore fait acte de candidature. 

Chaque déplacement présidentiel ou annonce de rencontre de journalistes est scrutée comme le possible lancement de la campagne de réélection. Alors que le discours d’introduction à la présidence française de l’Union européenne était annoncé comme un jalon essentiel de l’avant campagne, l’annonce pourrait être imminente. « Pour autant, aucune date ne filtre, pas plus que ne fuitent d’informations sur la forme que pourrait prendre cette déclaration imminente. Peut-être l’annoncera-t-il dans la presse quotidienne régionale, soufflait, il y a une quinzaine de jours, un conseiller aux oreilles de La Dépêche. Emmanuel Macron apprécie, en effet, tout particulièrement les journaux régionaux, qu’il lit chaque matin. Mais il pourrait tout aussi bien faire une déclaration orale, comme Jacques Chirac en 2002 qui avait simplement répondu à une question de la maire Marie-José Roig lors d’un déplacement à Avignon. « Nous-même, nous ne savons rien, nous assurait la semaine dernière un cadre de La République en Marche, qui ajoutait, ça ne sortira pas d’un petit cercle de trois ou quatre personnes autour du Président » » explique le quotidien local.

Le plus tard possible mais avec tout de même assez de semaines pour organiser des grandes rencontres et mobiliser la base militante. Quelques annonces fortes sont attendues mais ce sera, président sortant oblige, surtout la défense d’un quinquennat, appuie le journal :  « Les équipes de campagne réfléchissent, en revanche, à des réunions type grand débat. Dans l’entourage du chef de l’État une phrase revient sur toutes les lèvres comme un mantra : « Il ne s’agit pas d’un examen mais d’un concours », sous entendu, il ne suffit pas d’être bon, il faut être le meilleur. Et pour ça, la forme n’ira pas sans le fond. « On va jouer Macron contre l’ancien monde. On n’emploiera pas ce terme, mais ce sera l’esprit », explique à La Dépêche un cadre de LREM, qui assure que les autres candidats n’ont pas pris la mesure de ce que le Covid a changé dans le pays. Emmanuel Macron devrait mettre en avant quelques idées originales comme le temps de travail modulable tout au long de la vie. »

Lire en intégralité l’article de La Dépêche cité