​Quand les banques suisses se mettent timidement à la RSE

13/12/2016


Comme pour contredire l’image des banques suisses et du secret bancaire, une évolution importante s’opère dans les mentalités avec la mise en place de mesures prometteuses de RSE. S’il reste du chemin à parcourir, plusieurs domaines sont concernés.



ILD
Les clichés ont la peau dure et l’évocation de la Suisse et des banques conduit souvent aux mêmes impressions. Une image de secret et de manque de transparence érigés en principes inamovibles. Si évidemment, ces idées ne reposent pas sur rien, une tendance vertueuse de certains établissements bancaires helvètes semble démontrer une légère évolution des mentalités.

Certes encore timides, ces efforts sont dans tous les domaines, comme le montre le journal suisse Le Temps , dans un article consacré à la réduction de l’empreinte carbone des banques suisses. « Les entreprises suisses sont médiocres lorsqu’il s’agit de présenter les aspects non-financiers de leur stratégie, selon le livre blanc du Swiss Finance Institute. En 2016, le quart des 100 plus grandes entreprises suisses n’a pas publié de rapport de responsabilité sociale et environnementale (ESG), selon ce rapport. «Il existe un fort potentiel d’amélioration», indique-t-il. Seules 14% des entreprises sont satisfaisantes dans leurs explications sur leur performance non-financière, selon le SFI » commence l’article qui ne cherche pas à occulter le retard en matière de transparence du système bancaire helvète.
Pour autant, des efforts concrets dans des domaines aussi variés que la mise en place de départements de surveillances des pratiques, la diversité, la parité ou la gestion durable.