​Fermer les frontières dès un nouveau variant, un signal avant tout politique

Sébastien Arnaud
30/11/2021


Lorsqu’un nouveau variant est médiatisé, les dirigeants s’empressent d’annoncer des mesures de restrictions de voyages depuis et vers les pays d’origine. Une mesure très politique tant on voit que les variant épidémiques finissent de toute façon par faire le tour de la planète plusieurs fois.



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Avoir l’air d’agir dès qu’un élément nouveau se présente. Les gouvernants du monde entier s’empressent d’annoncer des mesures et adaptations dès qu’un nouveau variant ou élément de connaissance de l’épidémie de Covid se dessine. Au bout de la cinquième vague le schéma se dessine de façon très claire. « Le Maroc, le Japon, Israël... De nombreux pays se barricadent en urgence face au variant Omicron dans l'espoir de protéger leur population, et ce malgré les recommandations de l'OMS et une efficacité discutée. Face au variant Omicron, la liste des pays qui décident de fermer leurs frontières s'allonge. Ce lundi, le Japon a annoncé interdire toutes nouvelles entrées de ressortissants étrangers sur son territoire. Une décision qui prendra effet mardi. Mais ces mesures de protection sont-elles vraiment efficaces contre le Covid-19 ? L'Organisation mondiale de la santé semble en douter. Dimanche, elle a appelé à ce "que les frontières restent ouvertes", incitant les pays à "adopter une approche scientifique", basée sur "l'évaluation des risques" » raconte BFMTV.
 
Les restrictions sont déjà tombées pour l’Omicron. Japon, Maroc et Israël en tête ont fermé leurs frontières mais ce ne sont pas les seuls pays qui prennent cette voie. « Rabat a interdit tous les vols commerciaux à destination du Maroc à partir de ce lundi à 23h59 et Jérusalem a fermé ses frontières aux étrangers dès dimanche. L'Union européenne ainsi que les États-Unis, le Canada, la Russie ou l'Arabie Saoudite ont décidé d'interdire temporairement leur territoire aux personnes venant d'Afrique australe. Sept pays sont concernés: l'Afrique du Sud, le Lesotho, le Botswana, le Zimbabwe, le Mozambique, la Namibie et l'Eswatini (ex-Swaziland) » appuie la chaine d’infos. Est-ce que cela empêchera le variant d’être le moteur d’une cinquième vague mondiale ? Certainement pas mais les gouvernements pourront dire qu’ils n’étaient pas inactifs.