​COP21, Barack Obama veut mettre des grandes entreprises de son côté

Sébastien Arnaud
29/07/2015


A l’approche de la Conférence sur le climat qui va se tenir du 30 novembre au 11 décembre, le président américain Barack Obama a convaincu quelques-unes des plus grandes entreprises américaines s’engager de manière concrète à limiter leur emprunte carbone.



La conférence sur le climat, la COP 21 de Paris, approche. Si l’enjeu est de taille pour le gouvernement français en quête de succès, pour le président américain Barack Obama, il pourrait s’agir du dernier grand rendez-vous de la fin de son deuxième mandat. En étant le président américain qui engage son pays vers plus d’ambition dans le domaine environnemental, il soignerait ainsi son bilan à la tête du pays le plus pollueur du monde.

Les grands groupes à contribution

La démarche de la Maison Blanche est originale à plus d’un titre. En effet, à l’approche des négociations internationales de Paris, la présidence américaine aurait décidé d’agir en mettant à contribution les plus grands groupes du pays.

« La Maison Blanche a donc poussé plusieurs des plus importantes entreprises américaines à s’engager à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, mais aussi à réduire leur consommation d’eau et à augmenter leur usage d’énergie renouvelable » explique le site Mac Génération

Les plus grandes sociétés du pays seront ainsi partenaires de la présidence pour limiter l’impact environnemental des Etats-Unis : Apple, Microsoft, Coca-Cola, Walmart, UPS, Pepsi, GM, Goldman Sachs et Berkshire Hathaway.

« En tout, il s’agit d’un investissement d’au moins 140 milliards de dollars. Les entreprises signataires promettent également de produire 1 600 mégawatts tirés d’énergies renouvelables, de quoi alimenter 1,3 millions de foyers » continue le site dédié aux produits Apple.

Si l’affaire est évidemment politique, elle démontre néanmoins que le rôle de l’Etat dans la mise en place d’une politique vertueuse dans le domaine de l’environnement peut se faire main dans la main avec les entreprises. Une piste de réflexion à prendre en compte à l’approche des discussions internationales. Avec des géants économiques engagés à ses côtés, les promesses d’action sur les émissions de gaz à effet de serre ont logiquement plus de valeur.