​« On n’a jamais autant peu parlé de RSE, voilà une bonne nouvelle »

07/07/2015


Dans une tribune publiée sur le Cercle des Echos, le philosophe et spécialiste de la RSE Constant Calvo affirme qu’il faut se réjouir du fait que la responsabilité des entreprises soit de moins en moins à la mode. Pour lui, c’est le signe que le véritable travail peut commencer.



Le concept de la Responsabilité sociale des entreprises est vite devenu un terme connu de tous. Alors que certains estiment qu’il s’agit d’une nouvelle forme de compétitivité, d’autres y ont vu une nouvelle forme de communication. Toujours est-il que les moyennes et grandes entreprises se sont toutes, ou la plupart, retrouvées à devoir mettre en place une stratégie dans le domaine.
 
Pour Constant Calvo c’était le signe d’une mode. Dans une tribune publiée dans les pages débats du site Les Echos , le philosophe et spécialiste de la RSE jette un nouveau pavé dans la mare.

Moins on en parle, mieux c’est

« Les changements qui affectent la vie des entreprises, leur donnent un nouvel élan, modifient leur modèle économique, ou bouleversent leur chaîne de valeur, ne sont pas toujours visibles au premier coup d’œil » commence le texte. Ainsi, pour l’auteur, les vrais changements agissent et modifient en profondeur une entreprise sans pour autant faire beaucoup de bruit ou être visibles immédiatement.

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Les bonnes nouvelles relatives au développement durable et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) empruntent la même voie ; ce ne sont pas celles que l’on croit qui marquent des avancées notables ni celles qui font la une des médias, du web, et des réseaux sociaux. »

Moins on en parle, mieux c’est pour Constant Calvo. « La communication RSE va enfin pouvoir établir ses lettres de noblesse. Elle va cesser d’être déclarative pour devenir factuelle. On n’a jamais autant peu parlé de RSE, voilà une bonne nouvelle. Les entreprises arrivent à maturité. Les acteurs se mobilisent, les projets se discutent et se construisent, les équipes se forment. Silence ! On travaille » conclue-t-il.

Lire en intégralité le texte sur le Cercle Les Echos