Un ver menacerait la biodiversité en France

Jean Camier
06/03/2014


Des vers venus de pays du Sud ont été repérés en France. Arrivés avec des marchandises importées, menacent la biodiversité française parce qu’ils n’ont aucun pas de prédateurs ici et se nourrissent d’escargots et de lombrics.



D’après un article sorti dans le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France, un ver menacerait la biodiversité française. « Venus de l’hémisphère sud, des vers plats, les plathelminthes terrestres invasifs, on en effet été introduits sur notre territoire, sans doute grâce à la circulation mondiale des marchandises et notamment des fleurs en pots » explique le quotidien.
 
Si ces vers sont dangereux pour la biodiversité en France, c’est avant tout parce qu’ils n’ont pas de prédateurs chez nous. Leur population ne peut donc être contrôlée comme ailleurs. C’est un chercheur au muséum national d’histoire naturelle, Jean-Lou Justine qui a lancé une alerte et un appel à témoignages. Le scientifique connaît ce ver et sait que si sa présence peut être préoccupante. Il s’inquiète des sérieux problèmes écologiques que ces insectes peuvent poser.

Bretagne et Sud-Est infestés

« Un an plus tard, le bilan est désastreux. Sept espèces différentes de ces vers ont été découvertes et des régions entières telles que la Bretagne ou le sud-est sont complètement infestées. Même l’Ile-de-France est touchée » continue le quotidien.
 
Si les scientifiques craignent particulièrement ce type de vers, c’est qu’ils s’attaquent aux autres insectes et petits animaux. Certaines espèces repérées en France sont capable de dévorer lombrics et escargots, tous deux très utiles pour la terre et les cultures.
 
Pour gérer la situation, la communauté a fait appel à l’UE. La commission européenne, déjà alertée par ce type de problèmes avec le frelon asiatique, a affirmé qu’elle prendrait le problème à bras le corps ces problèmes qui « constituent l'une des principales causes de la perte de biodiversité et de disparition des espèces. » Ainsi, les pertes liées aux agressions d’espèces exotiques seraient estimées à environ 12 milliards d’euros chaque année. Fin janvier l’institution de l’UE avait annoncé le lancement d’un « plan de lutte contre ces espèces exotiques envahissantes. »