Trente ans du GIEC, quel bilan pour cette organisation ?

19/03/2018


Trois ministres français ont participé au trentième anniversaire du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) à Paris. L’occasion de faire le bilan sur l’action de ce groupe qui a notamment reçu le Prix Nobel de la Paix.



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Le GIEC a fêté ses trente ans à Paris. La journée de célébration du fameux Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a réuni trois ministres pour l’occasion. Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, Frédéric Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur et Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique ont fait le déplacement.
 
Le ministère de la Transition écologique a publié un communiqué pour faire le bilan de cet anniversaire symbolique. Les ministres ont d’abord confirmé les contributions financières à hauteur d’un million d’euros chaque année jusqu’en 2022 et la publication du sixième rapport d’évaluation. « Avec l'aide financière d'autres Etats, notamment européens, le GIEC devrait donc être en mesure de conduire ses travaux pendant toute la durée du 6e cycle qui s'achèvera en 2022. Attendu pour cette date, le prochain rapport d'évaluation (AR6) servira de base scientifique au premier bilan global prévu en 2023 par l'Accord de Paris afin de mesurer les efforts accomplis par la communauté internationale dans la lutte contre le changement climatique et relever l'ambition globale des Etats » explique le communiqué.
 
« Le GIEC, c'est la science et la conscience de la lutte contre le changement climatique. La France s'engage avec ses financements, et ses chercheurs à ce que cette coopération scientifique inédite, qui a permis notamment d'aboutir sur l'accord de Paris, soit protégée et reste une référence » a commenté Nicolas Hulot. Et Jean-Yves Le Drian d’ajouter en direction des responsables du groupe : « Vous avez été le fer de lance de la prise de conscience mondiale face au réchauffement climatique. Vous êtes devenus la conscience scientifique et intellectuelle de notre engagement politique à lutter contre cette menace sur l'avenir de notre planète et de ses peuples. »
 
Ce travail d’analyse et d’évaluation de l’évolution du climat et des causes des changements a fait du GIEC la référence dans le domaine. Un engagement qui lui a notamment valu le Nobel de la Paix en 2007.