Travaux à Roland Garros, le ministère de l’Ecologie remet en question le projet

20/02/2015


Le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), administration du ministère de l’Ecologie, a publié un rapport qui remet en cause le projet de Jardin des Serres d’Auteuil défendu par la Fédération française de tennis (FFT) pour Roland-Garros.



Lundi 16 février, le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) publie un rapport sur le projet de couverture de l’autoroute A13. Cette administration qui dépend du ministère de l’Ecologie conclue que ce projet est faisable. Apparemment anodine, cette conclusion met en danger un autre projet défendu par la Fédération français de tennis (FFT) : le Jardin des Serres d’Auteuil.
 
Ces travaux de modernisation du mythique espace Roland-Garros, est défendu par la FFT qui, logiquement, a été interloquée par les conclusions de la CGEDD.

Ségolène Royal doit trancher sur ce « contre-projet »

Le journal sportif L’Equipe , a révélé cette affaire sur son site internet. L’article rapporte les déclarations du directeur général de la FFT, Gilbert Ysern : « J'espère que l'impact sera nul. D'ailleurs, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement! Tout ça n'est pas très sérieux, il est juste dit que ce contre-projet est faisable. Dans la vie, beaucoup de choses le sont. Démonter la Tour Eiffel pour la remonter chez moi, à Narbonne, ça aussi c'est faisable. »
 
La nouvelle est d’autant plus désopilante pour les responsables de la fédération et du complexe que le permis de construire était attendu pour le mois de janvier.   « J'ai l'impression que l'on fait ralentir le processus, ce qui m'étonne à un moment où le Gouvernement pousse derrière l'organisation des Jeux olympiques 2024 dans la capitale. Un pari dans lequel le nouveau Roland-Garros serait partie prenante. Je ne peux donc pas croire que le Gouvernement s'oppose à notre projet.»
 
Les ministères de l’Ecologie et de la Culture doivent donner leur accord pour ce projet. Mais étant donné que le péril vient de la CGEDD, la fédération attend surtout un signe de la part de Ségolène Royal, patronne de ce service administratif.