Tesla inaugure son usine européenne géante en Allemagne

24/03/2022


Mardi 22 mars Elon Musk s’est rendu à Grünheide en Allemagne pour inaugurer une usine de de Tesla. Avec un objectif d’un demi million de véhicules par an et 3 000 salariés, l’infrastructure est un tour de force révélateur des ambitions de la marque.



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De l’électrique en Europe et sans subvention. On pourrait résumer ainsi le tour de force que représente l’installation près de Berlin, à Grünheide d’une usine géante de Tesla. L’inauguration s’est déroulée le 22 mars, soit moins de deux ans et demi après l’annonce de son installation. « Deux semaines plus tôt, les autorités locales avaient accordé leur feu vert sous conditions pour cette usine construite jusqu’ici avec un permis provisoire. Trois mille salariés travaillent déjà sur le site, qui pourra produire, à terme, 500 000 véhicules par an. En pénétrant dans le bâtiment gigantesque, on se demande si on n’est pas entré par erreur dans un de ces temples berlinois de la techno, qui mêlent esthétique industrielle et éclairage minimaliste » rapporte Le Monde .

Pour Elon Musk qui s’est rendu à l’inauguration, c’est un événement symbolique qui acte l’entrée du groupe dans la cour des grands du secteur automobile. En Allemagne, un des pôles de l’industrie automobile, une usine de ce type a un écho particulier. 
Lors de l’inauguration, rapporte Le Monde qui était sur place, le milliardaire américain a insisté sur le fait que les véhicules électriques seraient clés pour la transition énergétique et notamment le stockage de l’énergie produite. Des arguments relayés par le chancelier allemand qui était présent mais contesté par des manifestants qui dénoncent l’utilisation de métaux rares : « Hors de l’usine, d’autres ne partagent pas cet enthousiasme. Sur le parking, une dizaine de militants écologistes sont assis. Ils dénoncent le « mensonge écologique » que constituerait cette usine de voitures électriques qui exploitent, pour pouvoir fonctionner, des métaux extraits « des mines polluantes des pays du Sud », dit Emma, qui tient à taire son nom de famille, porte-parole d’Extinction Rebellion et d’Ende Gelände, deux organisations activistes écologistes. »

Lire en intégralité le reportage du « Monde » cité