Sønderborg, la ville danoise qui voulait vivre sans carbone

Sébastien Arnaud
26/10/2015


Le site du journal britannique The Guardian consacre un grand article à la ville danoise Sønderborg. Entourée d’eau, cette petite ville touristique a fait le pari du zéro carbone d’ici à 2027. Lancé en 2007 le plan d’action qui a reçu le soutien de la population prend des airs d’expérience grandeur nature à la veille des débats sur le climat à Paris.



Source : site toutistique de la ville
Peu connue à l’étranger, la ville Sønderborg est un petit bijou culturel du Danemark. Un Colmar ou Honfleur danois - de tout de même 77 000 habitants - tourné vers le tourisme avec des événements culturels et touristiques qui attirent les foules. Malgré ces spécificités, c’est grâce un projet beaucoup plus vert que la ville pourrait connaître la véritable notoriété. Le site du journal britannique The Guardian consacre en effet un article au projet fou décidé par Sønderborg : arriver à éliminer totalement les émissions de carbone d’ici à 2027.

Le « ProjetcZero » lancé en 2007 est soutenu par la population, les dirigeants de la ville et les commerces. Pour une ville de cette taille, l’objectif est ambitieux.
 

Un saut en avant vers le renouvelable

« En pratique, cela signifie un virage agressif vers le renouvelable et l’efficacité énergétique à travers des initiatives dont l’installation de turbines off shore et l’arrivée de biogaz pour le transport et l’industrie » explique The Guardian.

Entourée d’eau, la ville bénéficie d’une position géographique propice à ces développements technologiques. Son mérite reste cependant entier avec une initiative prise très tôt, il y a huit ans, et qui lui donne une avance certaine. Ainsi, des entreprises de pointe dans le domaine de la technologie verte se sont installées.

Notons cependant que les émissions de méthane ou le transport aérien n’ont pas été inclus dans ce plan zéro carbone. La région qui compte près de deux millions de cochons en élevage et un aéroport régional ne pouvait se permettre de s’attaquer frontalement à ses activités. « Il existe cependant des plans pour augmenter les installations de biogaz pour récupérer les déchets des cochons » précise The Guardian.

Lire ici en intégralité l’article du journal The Guardian