Selon l’OMS il est possible de mettre un terme au Covid

25/10/2021


Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) assure qu’avec les vaccins développés, l’humanité a les outils nécessaires pour mettre le coup de grâce à la pandémie. Mais le partage des vaccins avec les pays du sud est trop faible.



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On retrouve avec le Covid les mêmes logiques qu’avec la lutte contre la faim. Les outils et moyens à mettre en œuvre pour éradiquer l’un et l’autre existent et sont connus, mais la réalité est loin de s’en approcher. « Le chef de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a estimé dimanche que "nous avons tous les outils dont nous avons besoin" pour mettre fin à la pandémie. La pandémie de Covid-19 prendra fin "lorsque le monde choisira d'y mettre fin" car "tous les outils" sont désormais disponibles pour combattre le virus, a déclaré dimanche le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus , renouvelant ses appels à une distribution plus équitable des vaccins. "La pandémie prendra fin lorsque le monde choisira d'y mettre fin, c'est entre nos mains, nous avons tous les outils dont nous avons besoin", a lancé le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) lors d'une conférence à Berlin. Il a déploré que jusqu'ici "le monde n'ait pas utilisé ces outils à bon escient", soulignant qu'avec "près de 50.000 décès par semaine" dans le monde, "la pandémie est loin d'être terminée" », rapporte BFMTV .
 
A l’occasion du Sommet mondial sur la santé qui se tient chaque année à Berlin, le responsable de l’organisation internationale a listé les objectifs mondiaux à atteindre pour que la lutte contre le Covid soit efficace. Il fixe à 40% le taux de vaccination espéré pour la fin de l’année et à 70% d’ici la moitié de l’année 2022. « L'objectif est atteignable, mais seulement si les pays et les entreprises qui contrôlent l'approvisionnement traduisent leurs déclarations en actions", a-t-il lancé à Berlin. "Les pays qui ont déjà atteint l'objectif de 40%, y compris tous les pays du G20 doivent céder leur place dans les livraisons de vaccins" au dispositif international Covax et au Fonds africain pour l'acquisition des vaccins (Avat) mis en place par l'Union africaine, a plaidé le Dr. Tedros. Quant aux fabricants de vaccins, ils "doivent partager le savoir-faire, la technologie et les licences, ainsi que la renonciation aux droits de propriété intellectuelle" » relaye également la chaine d’info française.
 
Un discours partagé par le secrétaire général de l’ONU, qui chapote l’OMS, qui a dénoncé les risques globaux du non-partage des vaccins entre les pays.