Ségolène Royal à Marrakech : « C’est un moment historique »

10/11/2016


Lors de son discours d’ouverture de la COP22, la ministre française de l’environnement s’est montrée très optimiste en affirmant qu’il s’agissait d’un « moment historique dans l’histoire de l’humanité ».



DR compte Twitter de M Royal
« Aujourd'hui, à l'heure de cette ouverture de la COP22, je ressens fierté et émotion : émotion car je me souviens du premier sommet de la Terre à Rio, il y a 24 ans, auquel j'ai participé en tant que ministre de l'Environnement ; fierté de partager avec vous cette magnifique nouvelle : au jour de l'ouverture, 100 pays ont ratifié l'Accord de Paris » affirmait la ministre française de l’environnement lors de son discours d’ouverture de la COP22.
 
Celle qui fut présidente de la COP21 s’est distinguée par un optimisme à tout crin : « Nous avons rendu possible ce que l'on disait impossible. C'est un moment historique dans l'histoire de l'humanité ».

Affirmant que « le temps presse », avec une année 2016 très chaude et des concentrations de CO2 qui n’ont pas diminué par rapport aux années précédentes, Ségolène Royal, avare de modestie, s’est permise de donner sa recette. « Trois grands principes ont guidé mon action de Présidente de la COP21, sous l'égide du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon : le sens de l'urgence climatique, le souci de l'efficacité climatique, et surtout la justice climatique : les pays les plus riches vivent comme s'il y avait trois planètes, les pays les plus pauvres comme s'il n'y en avait déjà plus. Je demande une nouvelle fois de la justice climatique et en particulier pour l'Afrique » a-t-elle expliqué.

Afrique première victime « sans en être responsable »

Sur les spécificités de cette édition africaine et les enjeux du continent, la ministre estime que « c’est là que se trouve la priorité et l’espérance ». Pour elle, « le continent africain est celui qui subit le plus le changement climatique, sans en être responsable, avec les désastres de la désertification. Sur les cinquante pays les plus meurtris par le réchauffement climatique, 36 se situent en Afrique subsaharienne ».