Scandale Volkswagen : EELV demande la fin du diesel

24/09/2015


Le constructeur automobile allemand Volkswagen vient de reconnaître avoir sciemment trompé les consommateurs et l'opinion publique avec un logiciel installé sur les véhicules permettant de diminuer les émissions de pollution lors des tests, et ce afin de contourner les normes environnementales américaines.



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Volkswagen a reconnu avoir installé un logiciel sur bon nombre de ses véhicules pour contourner les normes environnementales américaines.

Un communiqué d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) revient sur les enjeux de ce scandale et souligne l’importance de sortir du diesel.

« Le diesel propre n’existe pas »

Le communiqué souligne d’abord le souhait d’EELV de savoir si d’autres véhicules français sont concernés par ce scandale : « Alors que les Etats-Unis partent enfin à la chasse aux constructeurs tricheurs, les écologistes veulent savoir si les véhicules fabriqués en Europe sont également concernés. » Le parti écologiste « appuie la demande d'enquête faite par la France au niveau européen », en déclarant qu’ « il est temps de mettre en place un organisme indépendant européen pour contrôler les normes anti-pollution. »

Pour les écologistes, le scandale Volkswagen est « une nouvelle preuve éclatante que le diesel propre n'existe pas, malgré les trésors de communication développés par ses promoteurs. » Car c’est bien le diesel que veut combattre EEVL, qui met en avant le danger de ses particules fines : « le diesel et les particules fines sont responsables de plus de 42 000 morts par an. La sortie progressive du diesel est une priorité. EELV demande la suppression de la niche fiscale diesel qui coûte 7 milliards par an aux finances publiques. » Le communiqué ajoute : « Cette manne financière devra en partie être utilisée pour aider les françaises et français à changer de voiture et pour développer des modes de transports plus propres. »

En plus du danger de l’utilisation du diesel, ce scandale qui éclabousse l’industrie automobile « montre également que la reconnaissance et la sanctuarisation des lanceurs d'alerte est une priorité : c'est grâce au travail minutieux d'une ONG environnementale que ce scandale a enfin été dévoilé. »