RSE : les jeunes entrepreneurs ne sont pas les plus impliqués

Sébastien Arnaud
11/04/2019


En s’appuyant sur l’expérience du cabinet de recrutement Birdeo spécialisé dans la RSE, L’ADN montre que les jeunes entrepreneurs supposés tendances, ne sont pas forcément les plus engagés dans le domaine.



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Casser les codes, révolutionner la culture d’entreprise ne rime pas forcément avec vertu ou RSE. Voilà ce que l’on retient d’un article publié par L’ADN.eu. La publication a interrogé la fondatrice de Birdeo, le cabinet spécialisé dans la RSE. Contrairement aux clichés, la spécialiste montre que ce ne sont pas les start-uppeurs les plus tendances qui sont les plus à la pointe dans l’engagement de leur entreprise.

« C’est évidemment plus facile si la direction de l'entreprise est engagée sur ces sujets. Pour Caroline Renoux, c’est clair : il n’y a pas de secret, les sociétés les plus avancées sont celles qui bénéficient du soutien de leur patron. Quant à savoir si la tendance est plus présente chez les jeunes entreprises… Pas vraiment ! » explique l’article. Et d’expliquer les raisons de cette observations : « D’une part, les grandes entreprises sont obligées de faire des rapports sur leur politique de RSE. C'est dans la loi, et ça devient même un critère de sélection lors de certains appels d’offres. Elles savent aussi très bien qu’elles ne peuvent plus agir en toute impunité (surtout dans certains secteurs, comme l’agroalimentaire où les consommateurs sont très attentifs  à ce qu’ils ingèrent). Enfin, les groupes familiaux ont souvent une vision plus long terme. « Quand ils s’y mettent, ils s’y mettent beaucoup plus sérieusement. » »

Mais ce n’est pas tout. La fondatrice de Birdeo va jusqu’à expliquer que les startups sont capables d’assumer leur désintérêt pour le sujet, contrairement aux entreprises traditionnelles. « J’avais approché un incubateur de start-up un peu branché avec d’autres personnes qui travaillent dans le développement durable. Le dirigeant m’avait répondu que ce qu’on demandait aux start-up, c’était de faire de la croissance, pas de la RSE » confie-t-elle. Reste que, comme elle le fait très judicieusement remarquer, le succès d’une start-up repose sur sa capacité à susciter de l’investissement. « Pour obtenir de l’argent en levées de fonds, ça va devenir compliqué de ne pas s’impliquer sur des thématiques sociales et environnementales » argue la spécialiste.

Lire en intégralité l’article source sur le site L’ADN.eu