Qualité de l’air en nette amélioration ces dix dernières années en Europe

27/11/2020


La Commission européenne a souligné les données de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) concernant la pollution. La tendance est largement à la baisse depuis 10 ans et l’impact sanitaire bien inférieur à ce qu’il était.



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La qualité de l’air s’améliore en Europe. Du moins par rapport à ce qu’elle était il y a dix ans. « L'amélioration de la qualité de l'air a permis de réduire sensiblement le nombre de décès prématurés en Europe au cours de la dernière décennie. Toutefois, les dernières données officielles de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) indiquent que presque tous les Européens souffrent encore de la pollution atmosphérique, ce qui entraîne environ 400 000 décès prématurés sur l'ensemble du continent » explique la Commission européenne.

 

S’appuyant sur le document « Qualoité de l’air en Europe rapport 2020 » de l’AEE, la Commission souligne une tendance positive malgré d’importantes disparités selon les pays : « six États membres ont dépassé la valeur limite de l'Union européenne pour les particules fines (PM2,5) en 2018 : la Bulgarie, la Croatie, la Tchéquie, l'Italie, la Pologne et la Roumanie. Seuls quatre pays d'Europe (l'Estonie, la Finlande, l'Islande et l'Irlande) affichaient des concentrations de particules fines inférieures aux valeurs guides plus strictes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le rapport de l'AEE constate qu'il subsiste un écart entre les limites légales de qualité de l'air fixées par l'UE et les lignes directrices de l'OMS ; la Commission européenne cherche à traiter ce problème grâce à une révision des normes de l'UE dans le cadre du plan d'action « zéro pollution ». »

 

Les données sont issues de l’analyse de ce qui a été capté par 4 000 stations de surveillance aux quatre coins de l’Europe. « Selon le rapport de l'AEE, les politiques de l'UE, nationales et locales et la réduction des émissions dans des secteurs clés ont amélioré la qualité de l'air en Europe. Depuis 2000, les émissions des principaux polluants atmosphériques, y compris les oxydes d'azote (NOx), provenant des transports ont fortement diminué, malgré la demande croissante de mobilité et l'augmentation correspondante des émissions de gaz à effet de serre du secteur. Les émissions polluantes provenant de l'approvisionnement énergétique ont également été significativement réduites, tandis que les progrès en matière de réduction des émissions des bâtiments et de l'agriculture ont été lents » résume la Commission européenne.

 

Une baisse significative qui, d’après les calculs approximatifs en la matière, a permis d’enregistrer en 2018 60 000 morts de moins liés à la pollution qu’en 2009.