Pour le Giec lutter contre le réchauffement climatique n'est "pas sans espoir"

Jean Camier
28/10/2014


Réunis à Copenhague, les experts du monde entier sur le réchauffement climatique ont choisi une stratégie de communication autour de leur réunion. Selon eux, il faut éviter de tomber dans le défaitisme et rappeler qu’il existe encore des solutions.



Les Nations Unies, associations et scientifiques publient régulièrement des prévisions sur le réchauffement climatique. Ces publications sont accompagnées de déclarations qui rappellent que les objectifs pris lors des réunions internationales ne pourront être tenus sans mesures révolutionnaires dans le domaine de l’énergie et de la consommation.

Réunis à Copenhague, le groupe d’experts de référence sur le réchauffement (Giec) ont voulu faire passer un message un peu différent. Son président, Rajendra Pachauri, a en effet déclaré que la lutte contre ce phénomène n’est « pas sans espoir ». Après avoir affirmé qu’il ne minimisait pas les défis, il a en effet martelé que des « solutions sont à portée de main ».
 

Le Giec, résumé les solutions disponibles

Alors que les conférences internationales se soldent à chaque fois par des impasses, les scientifiques du Giec continuent à publier des rapports qui doivent permettre de poser les jalons d’une coopération internationale dans ce dossier. Les experts réunis s’efforcent en effet d’évaluer et synthétiser des travaux publiés. « Les trois volets de ce cinquième compte-rendu ont été publiés ces 13 derniers mois. Le premier était consacré aux preuves physiques du réchauffement. Il a été suivi d'un deuxième volet sur ses impacts, avant un troisième sur les mesures d'atténuation à prendre pour espérer limiter le réchauffement à 2°C par rapport à l'ère préindustrielle » rappelle le site romandie.com.

« Tout l'enjeu de la réunion actuelle dans la capitale danoise est de parvenir vendredi à un "résumé pour décideur" de la somme produite dans les trois volets, et qui se veut intelligible pour tous. Le texte finalisé sera publié dimanche » continue le site. Ce sera ensuite aux Nations Unies et aux Etats de trouver des applications concrètent qui créent le consensus entre des pays et économies très différents avec des intérêts parfois contradictoires.