Paris vise sortie du Diesel pour 2024, de l’Essence pour 2030

13/10/2017


En réaction à la feuille de route du gouvernement sur la disparition du Diesel pour 2040, la Ville de Paris publie un communiqué qui estime que les grandes villes doivent être à la pointe de ce projet et même en avance. La ville s’engage ainsi à inscrire l’objectif de fin du diesel pour 2024 et de l’essence pour 2030.



ILD
Plus écologiste que Hulot. La Ville de Paris répond à l’ambition du ministre Nicolas Hulot dans le domaine du Diesel par une ambition encore plus grande. Alors que le gouvernement dans son plan Climat vise la disparition des véhicules diesel et essence d’ici 2040, Paris a publié un communiqué qui annonce son envie de faire beaucoup mieux.

« Cet objectif du gouvernement concerne l'ensemble du territoire français, zones rurales inclues. Si l'on veut qu'il soit atteint, cela implique que la sortie du diesel et de l'essence intervienne plusieurs années avant en zone urbaine, et en particulier dans les grandes villes » explique le communiqué de la ville de Paris. « Dans le cadre de l'élaboration de son nouveau plan climat air énergie territorial, la Ville de Paris va donc inscrire un objectif de fin du diesel sur son territoire en 2024 et de l'essence en 2030. Ce cap tient compte de façon pragmatique de l'évolution de plus en plus rapide du secteur des transports ces dernières années » lit-on ensuite.

Alors que les mesures « anti-voitures » sont déjà l’objet de nombreuses batailles avec l’opposition, les autorités de la ville montrent qu’elles ne comptent pas se démonter. « Le développement des véhicules électriques s'accélère, comme en témoigne les annonces récentes de plusieurs constructeurs. L'offre de transports en commun se renforce, y compris en grande couronne, avec les chantiers du Grand Paris Express en cours de réalisation. La part du vélo et de l'ensemble des mobilités douces progresse considérablement » explique le communiqué. Comme pour se prémunir des prochains bras de fer dans le domaine, la Mairie s’empresse d’affirmer qu’il ne s’agit pas d’une interdiction « mais bien comme une trajectoire qui semble à la fois crédible et soutenable. »