Palmarès des Lycées : toujours Paris contre le reste de la France

Sébastien Arnaud
24/03/2022


Le classement 2022 du « Figaro » des lycées confirme une fois de plus l’immense différence entre l’agglomération parisienne et le reste de la France. Le privé confirme aussi sa prédominance.



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Quelques infimes changements qui seront intéressants pour les établissements et leurs élèves. Mais globalement, le classement Le Figaro des lycées confirme les grandes tendances.  « Pour ce classement 2022 des lycées du Figaro, nous avons distingué les quarante meilleurs lycées publics d’une part et les quarante meilleurs lycées privés d’autre part. Cela peut surprendre, mais si nous avions établi un classement général, nous aurions eu 89 lycées privés sur les 100 premiers… Année après année, le privé continue de dominer ce palmarès établi d’après les indicateurs de valeur ajoutée des lycées (Ival) compilés par les équipes de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) au ministère de l’Éducation nationale. En plus des indicateurs classiques (taux de réussite au bac, taux de mentions, capacité à garder les élèves de la seconde au bac), figure la « valeur ajoutée » » explique le quotidien en introduction de son palmarès.

Autre constante, la place plus que dominante des établissements parisiens ou de banlieue dans les classements. La considération uniquement de la réussite au bac n’est plus essentielle puisqu’un quart des lycées ont obtenu ce résultat. Seulement trois lycées du top 15 des privés ne sont pas en région parisienne. Pour le public aussi trois établissements sont dans le Top 15 mais aucun parmi les dix meilleurs.

Le Figaro note qu’un changement pourrait accentuer la différence entre public et privé : « À Paris, le lycée Henri-IV (2) et Louis-le-Grand (7) gardent aussi une bonne place dans le palmarès. Il est vrai que, jusqu’à présent, ces deux établissements parisiens avaient la main sur le recrutement de leurs élèves. En 2022, ce ne sera plus le cas puisqu’ils ont intégré Affelnet, le logiciel qui affecte les élèves dans le public. La question est de savoir s’ils verront, ou non, chuter leurs résultats. Ce classement montre en effet que, si certains lycées publics sont capables de rivaliser avec le privé, c’est bien parce qu’on leur a laissé une grande marge de liberté ».

Lire en intégralité l’article du « Figaro » présentant son classement