Nos maisons sont aussi polluées que certaines rues

Sébastien Arnaud
15/09/2016


Près de la totalité des poussières domestiques est contaminée par des produits chimiques.



Source : Pixabay, image libre de droits.
90% des poussières domestiques sont en réalité contaminés par des produits chimiques, ce qui rend les domiciles aussi pollués que certaines rues. Ainsi, « dans la plupart des poussières domestiques, on trouve plus de 10 produits chimiques néfastes pour la santé », explique un article en ligne de Pourquoi Docteur, d’après les informations d’une étude de l’université de Washington (Etats-Unis), parue dans Environmental Science & Technology.
 
Un résultat « d’autant plus alarmant que chaque année, la pollution intérieure coûte 19 milliards d’euros chaque année à la France », ajoute l’article de Pourquoi Docteur.

Des perturbateurs endocriniens en première ligne

Le sujet semble des plus sérieux puisque ces polluants, « récupérés sur le sol et l’ameublement, sont surchargés en polluants. Ce sont les phtalates qui s’accumulent le plus dans les poussières domestiques, avec 7,8 nanogrammes par gramme de poussière. »

Parmi eux Le DEHP, « une forme de phtalate connue pour être un perturbateur endocrinien, arrive en tête des concentrations les plus élevées. Au total, quatre dérivés de ce plastifiant ont été détectées. Tous perturbent la régulation des hormones. Certains ont même un impact sur la santé respiratoire des enfants. »

Plusieurs phénols ont eux aussi fait leur apparition : « que ce soit en terme de présence ou de concentration, ils arrivent en deuxième position de la sinistre liste dressée par l’étude. Retardateurs de flamme, ustensiles de cuisine anti-adhésifs… Le recours à ces composants est large. »

Veena Singla, co-auteur de l’étude de l’université de Washington, constate : « les produits chimiques néfastes sont utilisés dans les produits de la vie courante et dans la construction, ce qui conduit à une contamination généralisée de nos domiciles. »

 

La co-auteur espère donc que ces produits seront prochainement remplacés par des alternatives plus respectueuses de l’environnement.

 

Lire l’intégralité de l’article de Pourquoi Docteur ici.