Les recommandations des régions à la veille de la COP21

13/10/2015


A la veille de l'ouverture de la COP 21, la Conférence de l'Organisation des Nations Unies sur les changements climatiques, « COP 21 », l’association France Nature Environnement organisait à la fin du mois de septembre une manifestation à Rennes sur le thème de « La pluie et le beau temps ». L'objectif était de sensibiliser un large public et de montrer que des solutions existent.



France Nature Environnement a organisé fin septembre une manifestation sur le thème de « La pluie et le beau temps ». L'objectif : sensibiliser le grand public en montrant que des solutions existent.
Un communiqué du Conseil économique, social et environnemental régional (CESER) de la région Poitou-Charentes revient sur les objectifs d’une telle manifestation.


 

« Mobiliser l’ensemble des acteurs »

Source : Pixabay, image libre de droits.
Le communiqué explique qu’à la veille de la 21ème Conférence des parties (COP21) dont l'objectif est d'aboutir à un accord international sur le climat, « il est plus que jamais essentiel de mobiliser l'ensemble des acteurs pour une transition vers une société bas-carbone, afin de maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C. »

Les CESER de l'Atlantique ont porté dans leurs travaux récents une attention particulière aux conséquences du changement climatique sur le littoral. Pour eux, « il est d'évidence que le changement climatique aura des conséquences majeures pour les territoires littoraux de la façade atlantique, notamment en termes de vulnérabilité face aux risques côtiers. » 

Ainsi, la dernière étude des CESER de l'Atlantique témoigne des « préoccupations légitimes qui sont celles des citoyens, des entreprises, des associations et plus généralement de tous les acteurs de la société civile. » 

A travers ce communiqué, les CESER appellent donc à 
« une mobilisation concertée des acteurs et à une profonde mutation des mentalités, des modes d'observation et des processus de décision », ajoutant que « sans être anxiogène, il faut chercher à mieux connaître et à mieux faire connaître les aléas et les enjeux, pour anticiper ces évolutions au sein des politiques publiques d'aménagement et dépasser la culture de la peur. »