Les boites en polystyrènes pour sandwich et kebabs sont interdites

06/07/2021


Après les pailles et les touillettes en plastique, c’est au tour des boites à kebab ou sandwich en polystyrène de disparaitre de nos vies. Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a rappelé que depuis le 1er juillet c’était la loi.



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La loi anti-gaspillage de 2020 l’avait annoncé, c’est désormais en application. Les boites en polystyrènes pour kebabs ou sandwichs sont interdites. « Comme l’a rappelé jeudi la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, en visite dans un fast-food de Nanterre, en banlieue parisienne, ces emblèmes de la culture populaire et de la restauration rapide ne peuvent plus être proposés à partir du 1er juillet, comme le prévoit la loi anti-gaspillage de 2020 visant la fin progressive des plastiques à usage unique. "C’est une matière qui met 1 000 ans à se détruire dans l’environnement, quand un sac plastique met 450 ans", a indiqué la ministre. "On prend les boites à kebab qui sont un peu emblématiques, car chaque année vous avez 350 millions de kebabs qui sont consommés, ce qui en fait 11 par seconde", a ajouté Barbara Pompili, devant les alternatives recyclables proposées dorénavant, comme des boites en carton, pulpe ou polypropylène expansé » rapporte Le Progrès .

« "On ne va pas trouver de solution parfaite tout de suite, mais c’est une avancée", a-t-elle également indiqué, avant de se rendre dans un fast-food pour constater l’application de cette mesure, et de déguster elle-même un kebab dit "complet" avec le traditionnel trio salade-tomates-oignons. La ministre a également vanté le bilan de la France "bonne élève" de l’Union européenne dans la lutte contre les plastiques à usage unique. La loi Anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC), votée en février 2020, impose de tendre vers 100% de recyclage des emballages en plastique à usage unique d’ici 2025. Les boites à kebab polystyrène étaient interdites depuis le 1er janvier, avec une tolérance pour l’épuisement des stocks qui prenait fin au 1er juillet » compile le quotidien lyonnais. Comme pour les autres types de restauration rapide, l’interdiction prendra le temps du changement des habitudes. Mais très vite de nouveaux emballages prendront le relais.