Les JO de Rio veulent être une vitrine du développement durable

19/08/2016


Par communiqué le comité d’organisation des jeux de Rio 2016 a voulu avancer des arguments en matière de développement durable. Plus ambitieux encore, les organisateurs affirment qu’il doit s’agir d’une « vitrine en matière de développement durable ».



ILD
« Le Partenaire olympique mondial Dow travaille étroitement avec le Comité d'organisation de Rio 2016 pour garantir que les Jeux Olympiques de Rio 2016 soient une vitrine en matière de développement durable, en délivrant à la fois un faible impact sur l'environnement et un héritage social positif » commence le communiqué de comité des Jeux Olympiques qui se tiennent actuellement au Brésil.

En choisissant de s’associer avec le géant Dow depuis 2010, les Jeux Olympiques cherchent à limiter leur impact environnemental. Après avoir été associée aux jeux de Sotchi il y a deux ans, la société a été désignée comme « Partenaire carbone officiel de Rio 2016 ». « Depuis, Dow s'est engagé, d'ici à 2026, à réduire de 500 000 tonnes équivalent CO2 les émissions de gaz à effet de serre, réductions vérifiées par une tierce partie, afin de compenser l'impact de l'organisation des Jeux Olympiques de Rio 2016. Dow cherchera également à générer des bénéfices sur le plan climatique, en réduisant de 1,5 million de tonnes d'autres émissions liées aux Jeux, tels les déplacements des spectateurs. Dow met également en place, avec la participation de clients du Brésil et d'Amérique Latine, des projets dans les domaines des emballages alimentaires, de l'agriculture, des processus industriels et de la construction qui permettront d'atteindre cet objectif et de continuer à générer des bénéfices pour le climat bien après les Jeux » continue le texte.

En se penchant sur les questions de développement durable et d’impact environnemental de l’événement les Jeux Olympiques prouvent une fois de plus que le sujet est incontournable. Les questions climatiques ne sont plus les seules préoccupations d’ONG, de militants et de représentants de gouvernements qui se retrouvent un fois l’an. Elles sont devenues un facteur supplémentaire dont il faut tenir compte avant d’organiser un événement.