Le programme de l’Association des Paralysés de France

22/03/2017


A la veille de l’élection présidentielle, l’Association des Paralysés de France (APF) publie des mesures et propositions pour protéger et mieux intégrer les personnes handicapées. Selon le président de l’association, « le handicap n’est qu’un révélateur de problèmes sociaux partagés par d’autres. »



ILD
Dis-moi comment la société traite les personnes handicapées et je te dirais ce qui ne va pas. A quelques semaines de l’élection présidentielle, l’Association des Paralysés de France (APF) a rendu public cinq mesures principales et quarante propositions.
 
Par un direct sur Facebook, l’APF a détaillé son projet de société plus solidaire pour changer de cap. « « Si nos propositions sont basées sur les difficultés vécues par les personnes en situation de handicap et leurs proches, le handicap n’est qu’un révélateur de problèmes sociaux partagés par d’autresIl sert d’étalon pour tirer les politiques vers le haut en vue d’une société meilleure pour toutes et tous » a expliqué le président de l’association, Alain Rochon, cité par le site Faire-face.fr.
 
Cinq grands thèmes sont avancés par l’APF : atteindre l’objectif d’une société accessible ; rendre possible une éducation inclusive ; permettre l’accès à l’emploi ; créer un revenu individuel d’existence ; prendre en charge les besoins d’autonomie et d’accompagnement. Quarante propositions sont ensuite mises en avant pour soutenir ces cinq points.
 
Plus qu’un coup de com’ pour faire parler de ce sujet essentiel, l’association souligne un aspect essentiel de la vie en société. S’il apparait clairement que le handicap n’est pas un thème central de la campagne pour la présidence, il est pourtant clé. Outre les performances économiques ou sécuritaire, on en apprend beaucoup d’un pays en observant le traitement réservé aux personnes les plus vulnérables. Qu’apprend on de la France en lisant sur le site Faire-face que « 79 % des personnes en situation de handicap déclarent ainsi s’en sortir difficilement avec les ressources de leur foyer. 58 % des répondants estiment, quant à eux, que l’objectif prioritaire pour améliorer leurs conditions de vie doit être une meilleure prise en charge financière des besoins de compensation » ?