Le monde scientifique se passionne pour l’immense variété de réponses immunitaire face au covid

01/09/2023


L’Institut Pasteur publie un communiqué qui souligne le fait que de nombreux chercheurs du monde entier se sont intéressés aux raisons qui ont fait que le Covid avait eu des impacts aussi différents selon les personnes.



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Entre aucun symptôme et la mort, le covid a déclenché une palette complète de réponses selon les personnes qui ont été infectées. Raison pour laquelle le virus et ses variants sont au cœur d’une vaste étude sur la réponse immunitaire. « Les chercheuses et chercheurs de l'Institut Pasteur, du CNRS et du Collège de France, en collaboration avec des chercheurs à travers le monde1, se sont intéressés aux facteurs à l'origine de la diversité des réponses immunitaires face au SARS-CoV-2, parmi les populations d'Afrique centrale, d'Europe de l'Ouest et d'Asie de l'Est. Ils montrent que l'infection préalable au cytomégalovirus, et la diversité génétique humaine induite par la sélection naturelle influencent la réponse immunitaire au SARS-CoV-2, ainsi que la sévérité de la Covid-19. Comprendre les causes de ces différentes réponses pourrait avoir des applications dans la prise en charge des patients lors de futures épidémies. Ces résultats sont publiés le 9 août 2023 dans la revue Nature », explique l’Institut Pasteur par communiqué.

Les variétés de facteurs qui ont un impact sur le système immunitaire sont très larges : « Ces différences peuvent être dues à l'environnement ou à des histoires distinctes qui ont façonné la diversité génétique des populations, notamment par le biais de la sélection naturelle. Dans cette étude publiée dans la revue Nature, les scientifiques ont cherché les causes de la pluralité des réponses au virus SARS-CoV-2 en fonction de l'origine géographique, ethnique, et génétique des populations. Lors de la pandémie de Covid-19, le virus SARS-CoV-2 a été responsable de symptômes variés, allant de l'absence de manifestation jusqu'à la mort. Bien que l'âge avancé reste un facteur de risque principal, le sexe masculin, les comorbidités et divers facteurs génétiques et immunologiques humains contribuent également à la sévérité de la maladie. »

C’est ce qui ressort de cette étude qui a été réalisée des données collectées aux quatre coins du monde par des soignants ou chercheurs.