La préservation des loups au programme de cette année 2018

16/02/2018


Deux arrêtés ont été signés et un nouveau plan activé pour assurer une meilleure préservation du loup et une plus grande protection des troupeaux et des éleveurs.



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Deux arrêtés ont été signés et un nouveau plan activé pour assurer une meilleure préservation du loup.

Le Président de la République, Emmanuel Macron, a déclaré : « Nous avons pris des engagements, nous sommes tous attachés à la biodiversité [...] mais le plan loup, il faut qu'il soit fait et pensé dans les territoires où on le décline. Il ne faut pas penser l'agriculture, les éleveurs et leurs troupeaux autour du loup [...]. Je ne mets pas l'église au milieu du village, mais en quelque sorte l'éleveur au milieu de la montagne. »

En juin dernier, Nicolas Hulot, ministre d'état, ministre de la transition écologique et solidaire et Stéphane Travert, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, ont annoncé une refonte du dispositif de gestion du loup, visant à assurer la viabilité de l'espèce en France tout en protégeant mieux les troupeaux et les éleveurs.
Une concertation a été menée à l'automne 2017 auprès des représentants des éleveurs, des ONG et des élus locaux. Depuis le 8 janvier 2018, ce plan a été soumis à la consultation publique et a recueilli plus de 5700 contributions. Plusieurs éléments issus de la concertation du public et des acteurs ont été intégrés dans la version actualisée de ce plan.

Dans un communiqué, Nicolas Hulot explique que "le plan loup a pour objectif d'élaborer une nouvelle méthode de gestion de l'espèce, fondée sur une meilleure connaissance de l'espèce et de ses modes de vies, pour mieux la protéger et permettre également la protection des troupeaux et des éleveurs."

Ce plan loup se traduit par plusieurs évolutions méthodologiques : d'abord une meilleure intégration des données et connaissances scientifiques afin de mieux appréhender la population de loups en France et gérer les effets de sa présence ; ensuite, la mise en place d'un dispositif pluriannuel de gestion de l'espèce qui permet d'avoir une vision à long terme ; puis la responsabilisation du préfet coordonnateur et des préfets de département permettant une réponse territoriale adaptée aux situations vécues par les éleveurs ;
et enfin la révision de la gouvernance du plan loup avec l'intégration d'élus des territoires concernés.