La majorité des AVC liés à la pollution pourraient être évités

15/06/2016


Une nouvelle étude scientifique révèle que les particules fines créent des caillots, pouvant ainsi provoquer des AVC.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Un article en ligne du journal Metronews explique que la pollution de l’air peut créer de nombreuses maladies chez un patient sain, dont l’asthme, la bronchite aigüe ou encore le cancer des voies respiratoires.

En effet, l’article ajoute que « la pollution de l’air est un facteur de risque de nombreuses pathologies », ajoutant qu’une « nouvelle étude vient noircir un peu plus le tableau des dégâts de la pollution sur la santé. »

En effet, « une nouvelle recherche montre ainsi que près d’une personne sur trois a un accident vasculaire cérébral (AVC) à cause de la pollution atmosphérique. Les travaux ont été publiés dans la revue scientifique The Lancet Neurology. »

Des attaques cérébrales qui pourraient être évitées

Pour arriver à ce constat, « les scientifiques ont comparé les analyses réalisées dans 188 pays, entre 1993 et 2013. »
Ainsi, ils ont pu déterminer « quels étaient les facteurs de risque d’AVC les plus courants. Parmi eux, les chercheurs ont pris en compte la pollution. En effet, les particules fines épaississent le sang et provoquent la formation de caillots, augmentant le risque d’AVC par la même occasion. »

De fait, « la pollution de l’air est responsable de 10 à 33% des AVC. Des résultats en forte hausse depuis vingt ans. »
En outre, « les pays les moins concernés sont les pays à hauts revenus, mais le chiffre fixé à 10% ne fait qu’augmenter depuis les années 1990. »

Cependant, « les pays à bas et moyens revenus sont touchés à hauteur de 33%. Une donnée en partie expliquée par la pollution intérieure des logements. La population utilise davantage des combustibles solides pour se chauffer ou cuisiner par exemple. »
L’étude révèle que « près de 74% des AVC pourraient être évités car ils sont liés à des facteurs de risques… évitables. En ligne de mire : le tabac, l’alcool, une alimentation déséquilibrée et le manque d’activité physique. »

Lire l’intégralité de l’article de Metronews ici.