La consommation de gaz de début 2022 en baisse

04/05/2022


D’après les chiffres de GRTgaz, la consommation de gaz a diminué de 8% début 2022 par rapport à la même période l’an dernier. Un niveau qui s’explique principalement par des températures plus clémentes.



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Rien ne permet d’y déceler un gain d’autonomie par rapport à la Russie. En effet, la baisse de consommation de gaz de ce début d’année 2022 s’explique tout simplement par des besoins plus faibles que l’an dernier. « C'est ce que montrent les données de GRTgaz, principal opérateur de transport de gaz en France. Sur la période courant du 1er janvier au 24 avril, la consommation de gaz en France a en effet baissé de 8%, soit 15 térawattheures (TWh), par rapport à la même période en 2021, selon des chiffres communiqués au Figaro. Toutefois, le conflit en Ukraine, et la flambée des prix de l'énergie qu'il a provoquée, ne semble pas être l'unique explication de ce constat », nous apprend le quotidien.

Ce seraient surtout des températures plus douces que 2021 qui auraient causé ce niveau de consommation et non un changement dans les habitudes des consommateurs. « L'envolée des prix de gros sur les marchés a en effet peu touché les ménages français, protégés par le bouclier tarifaire sur l'énergie mis en place par le gouvernement en octobre 2021. Ce dernier s'est traduit pour le gaz à un gel des tarifs réglementés de vente (TRV) jusqu'au 30 juin 2022, que l'exécutif envisage de prolonger jusqu'à la fin de l'année. Mais il ne faut pas exclure de l'équation les éventuels efforts de certains foyers pour modérer leur consommation, mêmes s'ils sont très difficiles à estimer. Depuis l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe, les autorités nationales comme internationales ne cessent d'appeler les particuliers à baisser leur consommation d'énergie » poursuit Le Figaro.

74% de la consommation de gaz est réalisée par les entreprises et ces dernières ont consommé 9,1% de moins début 2022 que durant la même période en 2021. « Certains secteurs industriels sont particulièrement concernés par cette chute de la consommation de gaz : le raffinage (-35%), l'automobile (-18%), la métallurgie (-15%) » lit-on plus loin. A l’inverse la consommation de gaz pour produire de l’électricité a augmenté de 25,9% à cause de l’indisponibilité partielle du parc nucléaire.