L’écologie industrielle selon CNIM

RSE Magazine
27/08/2012


La valorisation énergétique des déchets répond à des préoccupations écologiques majeures et nécessitent des réponses spécifiques. Les technologies particulièrement innovantes de CNIM, entreprise française historique, permettent aujourd'hui de relever ces défis.



Il est insupportable désormais de voir ces immenses bateaux-dépotoirs naviguer sur les océans transportant les ordures des pays industrialisés vers d’autres transformés en poubelles pour nos déchets. C’est désormais une impossibilité politique comme écologique. De plus, quelques 60 % du volume total des déchets ménagers ne peuvent pas être recyclés.
 
Seules les solutions industrielles écologiques et de grande échelle peuvent désormais faire disparaître les déchets, qu’ils soient industriels ou ménagers, de plus en plus important dans nos sociétés développées; Tout en préservant les sources d’énergie fossiles qui se réduisent d’année en année! La solution devient évidente : elle consiste à transformer ces déchets en énergie. Mais pour que cette solution de valorisation énergétique des déchets soit efficace tant économiquement qu’écologiquement, il convient de disposer du savoir-faire, de technologies et de ressources industrielles parfaitement au point.
 
Le groupe CNIM affiche plus de 50 ans d’expérience dans la valorisation énergétique des déchets, tant pour la conception, la réalisation et la mise en service d’installations que l’exploitation de centres, que pour tous les services de maintenance et d’assistance associés. Avec un chiffre d’affaire 2010 de 633,1 millions d’euros dont près de 54 % dans les activités d’environnement, le groupe CNIM est devenu l’un des grands spécialistes européens de la valorisation énergétique, présent de surcroît aux Etats-Unis, au Maroc, en Chine et au Moyen-Orient où il conçoit et réalise des ensembles industriels clés en main à fort contenu technologique.
 
Ces ensembles, dotés des dernières technologies, permettent de répondre à des préoccupations désormais partagées par tous, qui relèvent de soucis écologiques majeurs. Ainsi, le groupe CNIM a lancé, notamment, une nouvelle gamme de brûleurs de déchets plus souple d’utilisation et autorisant des gains de rendement importants et l’économie de combustible. Ces brûleurs permettent également l’obtention de certificats d’économies d’énergie pouvant donner lieu une aide au financement et donc à un investissement réduit.
 
Le groupe a, de plus, développé une technologie nouvelle destinée à épurer les fumées issues de l’incinération des déchets dans les usines de valorisation énergétique. Cette technologie repose sur un système de traitement sec, semi-humide ou humide pour éliminer les poussières, les métaux lourds et les gaz acides, les oxydes d’azote, les dioxines et les furanes. Ces technologies, désormais brevetées, permettent de limiter les émissions de matières toxiques à des niveaux largement inférieurs aux minima imposés par la législation.
 
Reste le volet économique. Alors que l’Europe est confrontée à des difficultés pour se procurer de l’énergie à bas coûts, la valorisation énergétique des déchets apporte une réponse idoine. Le groupe CNIM va ainsi construire deux lignes de valorisation énergétique des déchets en Belgique. Ces deux lignes traiteront 100 000 tonnes de déchets par an et produiront 150 000 MWh d’électricité par an. De la même façon, à Turin (Italie), l’usine que va créer le groupe CNIM traitera 421 000 tonnes de déchets par an et permettra de produire 350 000 MWh d’électricité chaque année.
 
Ces réussites technologiques valent aujourd'hui à CNIM d'être retenu en tant que partenaire officiel de la campagne Energie Durable pour l’Europe, pilotée par l’Union européenne. De la sorte, six projets de l'ensemblier bénéficient du soutien institutionnel de Bruxelles, le plus symbolique d'entre eux prenant naissance à Bakou, en Azerbaïdjan. Dans ce pays où le traitement des déchets était jusqu’à présent plutôt négligé, le groupe CNIM construit une usine de valorisation énergétique, la première de ce type dans ce pays. Depuis la fin 2008, deux lignes d’incinération sont en construction à la demande des autorités locales. Cette usine et sera évidemment une vitrine pour la technologie de CNIM dans les pays d’Asie centrale, confrontée peut-être plus qu’ailleurs à l'impératif de valorisation énergétique des déchets.
 
Cette présence en Asie centrale est bien le symbole de l’expansion internationale des hautes technologies vertes promues par l'entreprise, et déjà bien enracinées au Royaume-Uni, en Europe centrale, ou en Espagne par exemple. Dans tous ces pays, comme en France, elle permettent de répondre aux questions du traitement des déchets, enjeux centraux pour nos sociétés, à la fois économiques et écologiques.

M.P.