L'alimentation bio comme projet de territoire

03/05/2017


L'alimentation et l'agriculture sont créatrices de paysages, de services, de richesses, et d'emplois. C'est un levier parmi d'autres pour valoriser un territoire. Du côté du consommateur, la tendance est à l'alimentation durable et aux produits locaux, issus d'une agriculture respectueuse de l'environnement.



Source : Pixabay, image libre de droits
Le dernier rapport du ministère de l'Environnement - Les systèmes alimentaires durables territorialisés - détaille plusieurs projets de territoires qui contribuent tous, à leur échelle, à favoriser la transition écologique de l'agriculture, une alimentation plus saine et la vente en circuits courts.

Qu'il s'agisse de produire localement de la farine bio, d'aider les agriculteurs à moins utiliser de produits phytosanitaires ou encore de préserver un élevage moins intensif, les initiatives présentées dans ce rapport permettent aux agriculteurs de mieux valoriser leurs productions et/ou de se diversifier, augmentant et sécurisant ainsi leurs revenus et rendant les exploitations agricoles plus résilientes.

Les projets passent souvent par la conversion au bio, le développement d'une filière locale et l'implication des élus. La commande publique permet notamment d'assurer une ressource stable pour les agriculteurs grâce à la restauration collective. Les expériences présentées sont liées à l'identité locale mais, pour autant, se ressemblent et peuvent être reproductibles, dans leur démarche et leurs objectifs.

A Rennes, un programme plein d'avenir

A Rennes par exemple, le programme Eau en Saveurs souhaite protéger la ressource en eau en remettant en adéquation production agricole et consommation alimentaire sur le territoire.
En pratique : la collectivité propose des terres à la location aux agriculteurs, en contrepartie de pratiques plus respectueuses de l'environnement. La valorisation de la production issue de ces exploitations est développée par l'intermédiaire du programme « Eau en Saveurs » qui se décline en trois volets : l'approvisionnement de la restauration collective (marché public), le développement d'une marque de territoire à destination des citoyens consommateurs (marché privé) et l'éducation des consommateurs à l'alimentation durable par la sensibilisation à l'acte d'achat responsable.